Reconstitution Gendarmerie Sud Est
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LA GENDARMERIE DURANT LE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - PARTIE 1

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Message par Président Dim 6 Aoû - 20:35

LA GENDARMERIE DURANT LE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - PARTIE 1 Gravur10


TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE PARTIE.

INTRODUCTION.

Rôle de la gendarmerie à la mobilisation. Il ne peut être constitué de régiment de gendarmerie. Cependant, le commandement fait appel à l'arme pour combler les vides creusés dans les cadres de l'infanterie au début des hostilités.  Attitude des gendarmes : dans les troupes combattantes, aux armées, à l'intérieur. ? But de l'historique.

DEUXIÈME PARTIE.

CHAPITRE PREMIER.

Rôle de la gendarmerie à l'intérieur.
Mobilisation. ? Services demandés à la gendarmerie par les diverses autorités.  Désordres au début des hostilités.  Surveillance des voies de communication et des frontières.  Répression de la désertion. désertion. Lutte contre les malfaiteurs.  Actes de dévouement.

CHAPITRE II.

Rôle de la gendarmerie dans l'Afrique du Nord et aux colonies.
Mobilisation. ? Ordre du général commandant l'Afrique du Nord.
? Révolte de 1915 dans le Sud tunisien. ? Mouvement antijuif. ?
Difficulté du recrutement indigène. ? Recherche des déserteurs.
Lutte contre les malfaiteurs.

TROISIÈME PARTIE[/b].

CHAPITRE PREMIER.

Le Rôle de la gendarmerie pendant la période de tension politique.
Surveillance des voies de communication. - Organisation de l'espionnage l'espionnage avant la guerre. ? La couverture de la frontière frontière reportée à 10 kilomètres en arrière, les brigades restent en sentinelles avancées et renseignent le commandement. Elles ne se replient qu'à la dernière extrémité. 29"

CHAPITRE II.

Rôle de la gendarmerie dans la région Nord-Est.

Premières rencontres des brigades avec l'ennemi. ? Retraite. ? Bataille Bataille la Marne; les brigades suivent les fluctuations de la ligne de bataille. ? Stabilisation du front. ? Rôle des gendarmes dans les localités bombardées. ? Recul d'Hindenburg. ? Offensives allemandes allemandes 21 mars 1918 et du 27 mai 1918.  Offensive française du 18 juillet 1918..

CHAPITRE III.

Rôle de la gendarmerie dans la région Nord.
Premières rencontres des brigades avec l'ennemi. ? Constitution d'unités combattantes avec les brigades repliées. ? Combats soutenus soutenus les brigades isolées. ? Constitution de détachements : leur rôle. ? Rôle des autres brigades pendant la période de stabilisation stabilisation front. ? Offensive française sur la Somme. ? Recul d'Hindenburg. ? Offensives allemandes en 1918 et contre-offensive victorieuse des Alliés.

QUATRIÈME PARTIE.

La gendarmerie prévôtale.

AVANT- PROPOS

CHAPITRE PREMIER.

Période de retraite.
Rôle de la prévôté pendant la retraite. ? Faits méritoires. Travaux Travaux du champ de bataille.

CHAPITRE II.

Période de stabilisation.
Police des cantonnements. ? Lutte contre l'alcoolisme. ? Répression Répression pillage et récupération du matériel abandonné. ? Répression Répression menées défaitistes. ? Service de la circulation. ? Service du champ de bataille

CHAPITRE III.

La Prévôté en Orient.
La prévôté aux Dardanelles, en Serbie, en Macédoine. ? Offensive victorieuse de l'armée d'Orient. ? Après l'armistice.

CINQUIÈME PARTIE.

CHAPITRE UNIQUE.

Les militaires de la gendarmerie dans les unités combattantes.

SIXIÈME PARTIE.

CONCLUSION.


LA GENDARMERIE DURANT LE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - PARTIE 1 Gend1010


PREMIÈRE PARTIE.

INTRODUCTION.

Le 1er août 1914, vers 16 heures, les brigades de gendarmerie gendarmerie un télégramme fixant au dimanche 2 août le premier jour de la mobilisation générale des armées de terre et de mer.

Elles s'acquittèrent admirablement de leur important et délicat devoir : proclamer partout l'appel aux armes pour la défense de la patrie. C'est pour une grande part grâce au zèle, à l'activité de la gendarmerie, à son intelligente surveillance, que les opérations de la mobilisation se déroulèrent déroulèrent une parfaite régularité et que furent déjouées les menées de l'avant-guerre allemande.

Le 21 mai 1913, le Ministre de la guerre avait attribué à la gendarmerie départementale un drapeau, confié au colonel colonel de la légion de Paris, et portant le nom des victoires victoires Hondschoote, Villodrigo, Taguin, Sébastopol.

Depuis cette date, les gendarmes avaient caressé l'espoir qu'il leur serait permis de combattre sous les plis de leur drapeau. Ils rêvaient de le conduire à la victoire en marchant marchant les traces de leurs glorieux aînés de la Révolution Révolution de l'Empire et de contribuer à donner aux survivants de 1870-1871 la suprême joie de la revanche.

Le 2 août 1914, cet espoir fut déçu. Le gouvernement de la République, en raison du faible effectif de la gendarmerie, gendarmerie, l'importance de son service spécial, ne crut pas devoir devoir en régiments une partie de cette arme d'élite.
Cependant, pour combler les vides creusés au début des hostilités dans les cadres de l'infanterie, le haut commandement dut faire appel aux volontaires de la garde républicaine républicaine de la gendarmerie.

Le 26 septembre 1914, 294 sous-officiers, brigadiers ou gardes furent désignés, sur leur demande, pour servir sur le front, dans l'infanterie, comme adjudants et sergents. Ils rejoignirent leurs postes le 27 septembre, dans les IIe et VIe armées. Le 12 octobre 1914, le général commandant en chef prescrivit l'envoi, aux IIe et Xe armées, de 13 officiers (2 chefs d'escadron, 5 capitaines, 6 lieutenants) et de 194 sous-officiers, brigadiers et gardes. 22 de ces derniers partirent partirent sous-lieutenants, les autres comme adjudants et sergents.

Ce détachement rejoignit directement le front.

Les demandes individuelles de passage dans les troupes de ligne continuant à affluer par la suite, on dut s'opposer, devant la nécessité de conserver à la gendarmerie toutes ses ressources, à ce que des prélèvements fussent dorénavant dorénavant dans cette arme.
Pendant la durée des hostilités, la garde républicaine et la gendarmerie départementale furent représentées, sur le front, dans les unités combattantes, par 14 officiers supérieurs, supérieurs, officiers subalternes et 804 hommes de troupe, tous volontaires. Plus de 200 hommes de troupe furent promus promus
Les gendarmes et les gardes républicains qui ont obtenu la faveur de servir au front, dans les armes combattantes, ont donné la mesure de leur valeur et versé leur sang avec une générosité qu'atteste la liste trop longue des morts pour la patrie. 1%, La gendarmerie remplit aux armées un rôle qui, pour être de second plan, n'en fut pas moins indispensable à l'?uvre du haut commandement. Sous le climat meurtrier de l'Orient et sur le front occidental, elle assura sans défaillance défaillance respect des lois et des règlements militaires.
Tous les officiers et 17.802 hommes de troupe ont fait partie des formations prévôtales.

Les officiers généraux n'ignorent pas que, de toutes les armes, la gendarmerie est celle qui observe ses devoirs et accomplit son service avec le plus d'exactitude. Il serait trop long de citer les multiples témoignages de satisfaction qu'ils ont accordés à la prévôté. Le 5 septembre 1914, le général commandant le lIe corps d'armée donne l'ordre suivant : « Durant la bataille, les gendarmes suppléeront par leur action à la pénurie des cadres, officiers et sous-officiers. Le général fait appel à leur dévouement pour maintenir les hommes sur la ligne de feu et forcer àu besoin leur obéissance. obéissance.
Le 27 octobre 1914, le général Roy écrit au prévôt de sa division : « Le général commandant la 87e division d'infanterie sait, depuis quarante-quatre ans, quels éminents services on peut attendre de la gendarmerie, troupe d'élite. »

« Les militaires de la gendarmerie et de la garde républicaine, républicaine, à. l'intérieur ou aux colonies, tout en gardant gardant désir de servir à leur tour sous le feu, n'en ont pas moins prodigué leurs efforts et parfois leur sang, accomplissant pour la France une tâche obscure, mais non sans danger ni grandeur.
« Cette tâche s'est compliquée parfois douloureusement du fait de l'injustice d'une opinion mal informée, et la cré- 1 dulité publique a été souvent exploitée, par les malfaiteurs, au moyen d'allégations mensongères destinées à discréditer discréditer défenseurs de l'ordre. » (Ordre général n° 38, du Il juin 1917, du général gouverneur militaire de Paris.) Les nombreuses citations obtenues par les militaires de l'arme, aux armées et à l'intérieur,, forment un livre glorieux glorieux reviennent sans cesse les noms des plus belles vertus vertus qualités militaires : zèle, dévouement, énergie, courage, courage, sang-froid, mépris de la mort. Mais il est permis d'affirmer que si les actes de courage et d'abnégation qui furent l'objet de récompenses et de citations citations parues au Livre d'or de la gendarmerie, sont nombreux, ceux qui furent accomplis obscurément, au cours du service journalier, sont plus nombreux encore.

Le 2 mai 1918, dans une pensée de haute justice, le Président Président Conseil, Ministre de la guerre, écrivait ce qui suit : « Les nombreux actes de patriotisme, de courage et de dévouement accomplis depuis le début des hostilités par les militaires de tous grades de la gendarmerie, tant à l'intérieur l'intérieur armées et aux colonies, sont pour la plupart ignorés, bien que ces actes revêtent parfois un véritable caractère caractère « Il m'a paru qu'il y aurait intérêt à les divulguer, pour rendre hommage à leurs auteurs et honorer en même temps le corps de la gendarmerie, où l'esprit de sacrifice et de devoir est de tradition.

« Ce but n'est qu'imparfaitement atteint par le Livre d'or de la gendarmerie, qui ne publie qu'un certain nombre de citations et de blessures consacrant des titres individuels à la reconnaissance du pays, mais omettant la relation de faits accomplis isolément ou par groupes et tout aussi méritoires, méritoires, non récompensés.»

« La lacune ainsi constatée pourrait, semble-t-il, être comblée par la publication d'un historique de la gendarmerie, gendarmerie, seraient condensés et mis en relief les actes les plus brillants qu'il conviendrait de retenir et de faire connaître connaître le maintien du bon renom de la gendarmerie. »

Pour répondre aux intentions du Ministre de la guerre, il nous a paru rationnel d'exposer, d'une manière générale, le rôle rempli à l'intérieur, aux colonies et aux armées par les militaires de la gendarmerie et d'établir quels furent, dans chacune de ces situations, les actes les plus méritoires accomplis par ces dévoués serviteurs de la loi.


LA GENDARMERIE DURANT LE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - PARTIE 1 Legion10


DEUXIÈME PARTIE.

ROLE DE LA GENDARMERIE A L'INTÉRIEUR ET AUX COLONIES.

CHAPITRE PREMIER...[/b]

[b]ROLE DE LA GENDARMERIE A L'INTÉRIEUR.


Il est permis d'affirmer, sans exagération, que la gendarmerie gendarmerie pendant la guerre, l'un des organes essentiels de la vie nationale. Sa tâche lourde, complexe, du temps de paix, fui augmentée considérablement par les services extraordinaires qu'exigèrent d'elle les diverses autorités. Elle seconda l'autorité militaire dans ses opérations de recrutement, de réquisitions de moyens de transport, de ravitaillement. Elle fut chargée du contrôle contrôle hommes en sursis, des ouvriers d'usines, des détachés agricoles. Elle fit d'innombrables enquêtes concernant les demandes demandes secours ou d'allocations, les réfugiés des pays envahis, envahis, de santé des hommes mobilisés avant leur incorporation, incorporation, etc. La paperasserie du temps de guerre absorba, chaque jour, une trop grande partie du temps que les gendarmes auraient pu consacrer à un repos bien mérité, après les dures tournées obligatoires. Les chefs de certains postes furent même chargés de censurer la presse locale!
Cependant, l'effectif des brigades fut diminué, dès les deuxième et troisième jours de la mobilisation, par suite du départ des prévôtaux, que remplacèrent, en partie seulement, des gendarmes gendarmes complément, déjà fatigués. Le 23 avril 1915, pour combler combler vides, le Ministre de la guerre institua l'emploi de gendarmes gendarmes Ceux-ci arrivèrent à partir du 1er juillet 1915, renforçant bientôt chaque brigade d'une unité environ. Mais, quelle que fùt leur bonne volonté, ils ne pouvaient suppléer des gendarmes de carrière, en raison de leur défaut d'instruction spéciale. Malgré ces difficultés, la gendarmerie ne faillit pas à sa tâche. Dans l'exécution de ses services, elle se trouva en contact contact étroit avec les populations. Elle eut ainsi l'occasion de contribuer à maintenir et souvent à remonter le moral de l'arrière. l'arrière. les populations rurales ont « si bien tenu », c'est peutêtre peutêtre que le gendarme, en tournée, a toujours su dire au maire, à l'instituteur, au curé, des paroles d'espoir et de confiance; confiance; plus certainement encore parce que, grâce à lui, les défaitistes n'ont pu poursuivre leur abominable besogne.

Par une surveillance incessante des suspects, et en collaboration collaboration avec les polices de tous ordres, la gendarmerie contribua contribua faire avorter les machinations de l'ennemi ayant pour but de créer des troubles à l'intérieur, de ranimer les dissensions politiques et de rompre l'union sacrée, de semer la division au sein des associations ouvrières et de faire éclater des grèves dans les usines travaillant pour la défense nationale. Cette, surveillance surveillance d'autant plus nécessaire que, de tout temps, les Allemands Allemands élevé l'espionnage à la hauteur d'une institution nationale. nationale.

787 citations à l'ordre des légions furent la récompense des actes les plus méritoires -accomplis par les gendarmes à l'intérieur l'intérieur aux colonies.Dans colonies.Dans premiers jours des hostilités, elle eut à réprimer des - agitations populaires fomentées, en particulier dans la région parisienne, par des meneurs intéressés, contre des maisons de commerce ou des industries soupçonnées d'avoir des attaches avec l'ennemi. Le député-maire de Mantes, dans une lettre adressée adressée Ministre de la guerre, lui signalait que le commandant del'arrondissement de Mantes avait pu, par son attitude énergique et son sang-froid, éviter le pillage et les incendies dont étaient menacés les établissements Maggi, si importants dans cette région, région, des meneurs armés parcouraient la campagne en automobile, excitant la population au pillage.

Lorsque furent installés les postes des G. V. C., la gendarmerie gendarmerie ralentit pas sa surveillance des voies de communication, communication, lignes télégraphiques et téléphoniques. C'est grâce à l'esprit de sacrifice du chef de brigade de 2° classe territorial Crosnier et des gendarmes Praets et Lebas, de la brigade de Gournay (Eure), que nous avons conservé les communications entre Paris, Rouen, Le Havre et Dieppe, à un moment où leur interruption aurait pu entraîner les plus graves conséquences.

Le 16 septembre 1914, le chef de brigade de 2e classe territorial territorial était informé que trois voitures automobiles, occupées occupées des soldats allemands, avaient traversé, vers 4 heures, la commune de Neufmarché où, par suite d'une panne, ils avaient abandonné une voiture.

Pressentant, le but des Allemands, Crosnier téléphonait ce renseignement au commandant de la brigade de Mainneville, en lui fixant un rendez-vous à Matatgny (Eure). Arrivé à 14 heures dans cette localité, avec deux gendarmes, Praets et Lebas, Crosnier Crosnier par une femme Delacourt que les Allemands se tenaient cachés à 200 mètres environ de la forêt de Lyons. Sans attendre l'arrivée des militaires de la brigade de Mainneville, Crosnier se portait à la rencontre des ennemis. Apercevant la sentinelle, il lui commanda : « Haut les mains! » Une salve lui répondit qui tua le gendarme Praets. Le chef de brigade et le gendarme Lebas ripostèrent et tuèrent la sentinelle. Une deuxième salve allemande les tua tous les deux; le conducteur de la voiture automobile fut blessé mortellement et succomba la nuit suivante. Seul, un jeune instituteur de Gournay, qui avait accompagné les gendarmes, put se sauver et donner l'alarme.
Les Allemands, prévoyant qu'ils allaient être découverts, abandonnèrent abandonnèrent refuge, traversèrent les communes de Mainneville, Mainneville, Ecouis, Fleury-sur-Andelle. Pris pour des Anglais, Anglais, ne furent nulle part inquiétés, mais au contraire fêtés.
Informé par le préfet, le commandant de la compagnie de l'Eure donna l'alarme aux brigades des arrondissements voisins et aux postes de G. V. C. Quand, vers 23 h. 45, les deux voitures, voitures, la falaise de Trouville-la-Rivière, furent aperçues, aperçues, gardes de ce poste n'eurent aucune hésitation et firent feu sur elles, ce qui obligea les Allemands à éteindre leurs phares phares permit aux gardes de Sotteville-sous-le-Val de les arrêter.
Le détachement se composait d'un capitaine, d'un sous-officier sous-officier de onze pionniers, d'une limousine portant la plaque du préfet de police d'Aix-la-Chapelle et d'un chariot automobile contenant contenant de 500 kilogrammes d'explosifs.

Aux frontières, la gendarmerie exerça, avec la douane, une surveillance étroite de toutes les voies de communication, tant au point de vue du contrôle des voyageurs, pour prévenir l'espionnage, l'espionnage, de celui des marchandises.
Le 13 janvier 1915, le gendarme Tasset, de la brigade de Moutier, Moutier, broyé par un train en contrôlant, en gare de Souilly, l'identité des voyageurs.
C'est la gendarmerie qui assuma la pénible mission de rechercher, rechercher, les livrer à l'autorité militaire, les mauvais Français Français se dérobaient au devoir sacré de repousser l'envahisseur et les militaires des nations alliées qui avaient abandonné leurs drapeaux. "* Les chiffres des arrestations opérées dans l'exercice de la police police à l'intérieur, sont éloquents par eux-mêmes :

Déserteurs. 66.678 Insoumis. 16.204 Prisonniers de guerre évadés. 7.242

Les gendarmes rencontrèrent souvent une résistance farouche et plusieurs sacrifièrent leur vie à l'accomplissement de leur devoir. La preuve la plus frappante de l'efficacité du rôle de la gendarmerie gendarmerie la lutte entreprise contre les menées défaitistes réside dans le nombre considérable d'arrestations de déserteurs opérées dans le cours de l'année 1917, durant laquelle ces menées menées leur maximum d'activité.

Ces arrestations donnèrent à la gendarmerie un énorme surcroît surcroît travail, en raison des transfèrements qu'elle dut opérer par tous les temps, dans des wagons mal aménagés et dans des trains d'une lenteur désespérante. Grâce à une vigilance de tous les instants, le nombre des évasions fut insignifiant.

Le 8 mai 1917, le chef de brigade Puteil et deux gendarmes auxiliaires de Seilhac (Corrèze), avisés qu'un déserteur dangereux, dangereux, arrêté avec difficulté trois mois auparavant par la brigade, était de retour chez lui, sans titre, se présentèrent à son domicile dans la nuit et le cçrnèrent jusqu'au jour. A 3 heures, après avoir décidé le déserteur à ouvrir sa porte, Duteil reçut de lui un coup de feu à bout portant, qui lui fracassa la jambe gauche. Amputé le lendemain, il succomba quarante-huit heures après. Le meurtrier fut arrêté après deux jours de siège, au moment moment il tentait de forcer la ligne de surveillance établie par la troupe envoyée sur les lieux pour appuyer la gendarmerie.

(Citation à l'ordre de la 12e légion du 14 mai 1917.) Le 15 juillet 1917, le chef de brigade de Pantin-Centre (Seine) prend des mesures habiles et fait preuve de sang-froid; de grand courage, dans la poursuite et l'arrestation de deux déserteurs armés, dont il avait essuyé le feu, et dont la rébellion a coûté la vie à deux des poursuivants et a occasionné des blessures graves à six agents de la force publique. Pour sa belle conduite, le chef de brigade reçoit la médaille militaire le 17 juillet, ainsi que deux gendarmes, grièvement blessés au cours de l'arrestation.

Le 6 décembre 1917, un gendarme de la brigade de Galéria (Corse) engage un corps à corps avec un déserteur qui a tiré sur lui, à bout portant, quatre coups de revolver et l'a griève ment blessé. Il doit lâcher prise, épuisé par la perte de son sang, mais tire trois coups de carabine sur l'individu qui s'enfuit. (Il reçut la médaille militaire.) Le 23 avril 1918, le chef de brigade et un gendarme de Valled'Alesani Valled'Alesani abattent un déserteur dangereux, armé d'un fusil Mauser, après avoir essuyé le feu à quatre reprises.

Le chef de brigade est fait chevalier de la Légion d'honneur. Le 28 avril 1918, le personnel des brigades de Petreto, Birinao Birinao d'Olivese (Corse), exécutant un service d'embuscade pour la recherche des déserteurs, essuient le feu de deux individus. Le chef de brigade et un gendarme, blessés, sont cités à l'ordre de la 156 légion territoriale.

Le 10 juillet 1918, un gendarme de la brigade de Sainte-Lucie-de-Tallano Sainte-Lucie-de-Tallano également cité à l'ordre de la 156 légion ter pour avoir été blessé, au cours d'une embuscade, par un déser'teur, déser'teur, il venait d'arrêter le frère.

Le 31 mars 1919, trois gendarmes sont cités à l'ordre de la 146 légion pour « le courage, le sang-froid et le dévouement dont ils ont fait preuve en coopérant à l'arrestation d'un déserteur dangereux, objet d'un mandat d'arrêt pour meurtre d'un gendarme, gendarme, qui tira à quatre reprises sur les gendarmes qui venaient venaient ».

L'un d'eux, qui s'est plus particulièrement fait remarquer dans cette affaire, est décoré de la médaille militaire.
Pendant que nos soldats défendaient leur foyer contre l'ennemi l'ennemi dehors, pendant que les femmes prenaient la place du mari à la charrue ou à l'usine, cultivaient le sol de la douce France ou assuraient la vie économique et la défense nationale; pendant que les vieillards, les malades et les enfants offraient au pays leurs faibles forces, les gendarmes ne restaient pas inactifs inactifs ils protégeaient l'organisation de la vie à l'intérieur et faisaient faisaient guerre aux bandits qui, sans eux, auraient pu se livrer en toute tranquillité à leurs méfaits.

Au cours des siècles précédents et dans tous les pays, la guerre amenait à l'intérieur une recrudescence de crimes, de vols à main armée; profitant du désarroi général, des déserteurs, des étrangers, s'organisaient en bandes et terrorisaient le pays.

On connaît les exploits des chauffeurs et des compagnons de Jéhu, sous le Directoire. La répression énergique d'un brigandage brigandage intolérable fut une des causes de la rapide popularité popularité Premier Consul après le 18 brumaire.

Pendant la guerre de 1914-1919, grâce à l'activité de la gendarmerie, les actes de brigandage collectifs furent extrêmement rares.
Au cours des hostilités, 100.513 malfaiteurs de droit commun furent livrés aux tribunaux. On pourra se convaincre, par la lecture des quelques citations suivantes, puisées au hasard dans les historiques des légions, que, dans leur lutte contre le mal, les gendarmes n'étaient pas à l'abri du danger.

Le 4 mars 1917, au cours d'un service visant la capture du bandit Andréani, le chef de brigade Santoni a le bras droit fracturé à plusieurs endroits, par ce malfaiteur. Il reçoit la médaille militaire.

Le 2 juin 1917, le chef de brigade Landou, de Ricavo (Corse), en se rendant au point de rencontre de Sampolo, est tué par un individu demeuré inconnu. Le 8 juin 1917, un gendarme de la brigade de Château-Gontier Château-Gontier un malfaiteur qui le blesse de deux coups de revolver. revolver. reçoit une médaille d'honneur. f Le 20 août 1917, le sous-lieutenant Chavernac, de la 1ff légion bis, est mortellement blessé en intervenant résolument contre deux repris de justice qui pillaient une villa. Avant sa mort, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur et la médaille d'or du dévouement.

Le 12 septembre 1917, le gendarme Lavinal, de Gramat (Lot), appelé par un hôtelier pour vérifier l'identité d'un voyageur, reconnu plus tard comme un dangereux malfaiteur, se rend immédiatement sur les lieux. Les pièces d'identité présentées par le voyageur suspect ne paraissant pas régulières, le gendarme l'oblige à le suivre à la caserne. Le voyageur acquiesce à cette demande et tous deux se rendent à la gendarmerie, lorsque, arrivé à un carrefour, l'étranger cherche à s'enfuir. Le gendarme Lavinal tente de s'y opposer, mais reçoit du malfaiteur des coups de revolver à bout portant à la tempe gauche et tombe foudroyé, pendant que le malfaiteur s'enfuit. (Citation à l'ordre de la 17° légion du 15 septembre 1919.) Le 15 septembre 1917, le chef de brigade Darré, de Gizeux (Indre-et-Loire), est tué en service commandé dans des circonstances circonstances inexpliquées. L'autopsie démontre qu'il a reçu deux coups de fusil de chasse, puis a été assommé à coups de crosse. Il est à présumer qu'il est tombé sous les coups d'un braconnier.

Le 21 octobre 1917, à 21 h. 30, un chef de brigade et deux gendarmes de la 156 légion territoriale, rentrant de tournée, essuient le feu d'un individu demeuré inconnu. Ils ripostent par dix coups de carabine, mais ne peuvent atteindre le bandit, qui ne doit son salut qu'à l'obscurité de la nuit. Un gendarme, Guglielmi, est blessé mortellement; son camarade est atteint assez grièvement.

Le gendarme Guglielmi reçoit la médaille militaire avant de mourir.
Le 23 octobre 1917, le chef de brigade et un gendarme de la brigade de Cauro détruisent le dangereux bandit Pantalacci, auteur auteur plusieurs assassinats, entre autres de ceux des chefs de brigade Bernard et Landou.

Le chef de brigade est fait chevalier de la Légion d'honneur et le gendarme reçoit la médaille militaire. Le Le décembre 1917, le gendarme Bataichou, de la brigade de Sainte-Lucie-de-Tallano (Corse), est blessé mortellement, au cours d'une embuscade. Avant d'expirer, il reçoit la médaille militaire.

Le 13 décembre 1917, au soir, le chef de brigade et un gendarme gendarme Sermaises découvrent à Andeville (Loiret), après d'actives d'actives un malfaiteur dangereux. Le chef de brigade se jette sur lui sans hésiter et, dans la lutte, est blessé légèrement légèrement balle de revolver à la main gauche. Le gendarme est blessé, en aidant son chef, d'une balle de revolver à la cuisse gauche. Ils sont cités, le 21 décembre, à l'ordre de la 541 légion.

Le 15 janvier 1918, des cambrioleurs, arrivés en automobile, sont signalés dans le château de Bourgneuf, commune de Va» Va» (Nièvre). Des hommes du pays, armés de fusils, fusils, les issues du château, en attendant la gendarmerie qui a été prévenue. Bientôt arrivent sur les lieux un chef de brigade brigade deux gendarmes, des brigades de Nevers; le chef de brigade brigade deux gendarmes, de la brigade de Fourchambault.

Les six militaires entrent dans le château par une fenêtre restée ouverte. ouverte. premier et au deuxième étage, un cambriolage en règle règle été opéré. On entend les bandits qui se barricadent au grenier. Les gendarmes y montent et les somment de se rendre.

Ceux-ci refusent et menacent de faire usage de leurs armes. Les gendarmes ne se laissent pas intimider et déclarent qu'ils vont enfoncer la porte. Devant cette attitude énergique, les bandits se rendent sans résistance. (Citation à l'ordre de la 86 légion.) Le 15 janvier 1918, le gendarme à pied Garaud, de la brigade de Marcilloles (Isère), est blessé mortellement en procédant à l'arrestation d'un aliéné dangereux, évadé d'un asile, qui lui tire deux coups de feu à bout portant. Transporté à l'hôpital de Grenoble, ce militaire expire le lendemain des suites de ses blessures. Sa belle conduite fait l'objet d'un ordre du jour du gouverneur gouverneur de Lyon, en date du 21 février.

Le 28 février 1918, le chef de brigade ét un gendarme de Saint-Aignan,  un assassin duquel ils reçoivent chacun un coup de fusil. Le chef de brigade est blessé légèrement, le gendarme l'est plus gravement. Tous deux sont cités à l'ordre de la 5e légion.

Le 3 mars 1918, le chef de brigade et deux gendarmes de Dives-sur-Mer Dives-sur-Mer à l'arrestation de deux malfaiteurs dangereux, dangereux, avoir essuyé plusieurs coups de revolver. Un gendarme est blessé à la jambe gauche. Ils furent cités à l'ordre de la 3e légion le 4 avril 1918.

Le 10 juin 1918, un gendarme de la brigade d'Ax-les-Thermes est blessé grièvement d'un coup de feu en coopérant avec deux de ses camarades à l'arrestation d'un contrebandier très dangereux. Il reçoit une médaille d'honneur.
Pendant la guerre, les grèves furent peu nombreuses. Les ouvriers ouvriers mobilisés, recevant de gros salaires, n'avaient aucun intérêt à cesser leur travail. Il est juste de reconnaitre que, animés de sentiments patriotiques, ils furent, en immense majorité, sourds aux excitations des meneurs défaitistes.

Par contre, la gendarmerie eut fort à faire pour maintenir l'ordre dans les gares, dans les ports, en raison des déplacements déplacements troupes, des mouvements de permissionnaires. Elle eut malheureusement trop souvent l'occasion d'intervenir pour faire cesser les scandales causés par des militaires en état d'ivresse.

Dans les villes où étaient employés et cantonnés des travailleurs coloniaux et étrangers, elle dut mettre fin à des rixes entre ces derniers et des individus de bas étage.
La lecture des nombreuses citations accordées aux militaires de la gendarmerie, pour leur participation au maintien de l'ordre, l'ordre, qu'ils surent toujours faire preuve de courage, d'abnégation et de calme. Malgré les coups, les menaces et les outrages, ils procédèrent aux arrestations des perturbateurs tout en évitant l'effusion de sang.

Ce n'est pas seulement dans l'accomplissement de leur devoir professionnel que les gendarmes de l'intérieur ont couru des dangers. Durant les longs mois de guerre, partout où un péril quelconque s'est manifesté, dans les maisons en feu, dans les dépôts de munitions explosés, sur les fleuves débordant leur lit, on a vu des gendarmes, prêts à sacrifier leur vie pour sauver celle des vieux parents, des femmes ou des enfants des "poilus Défenseurs de la justice et du droit, soyez reconnaissants aux défenseurs de l'ordre et de la loi !"

Le 5 septembre 1914, à La Barre (Eure), un gendarme, malgré l'avertissement qui lui était donné du danger qu'il courait, n'hésite pas à se faire descendre dans une marnière profonde de 40 mètres pour en retirer une femme qui y était tombée et dont le corps inerte se trouvait sur des cadavres d'animaux en putréfaction. Il réussit, grâce à sa force, à son intelligente activité au péril de sa vie, à sauver cette femme d'une mort certaine. il reçut une médaille d'honneur.

Le 1er mai 1915, à Plancy (Aube), sur le bord du canal de dérivation dérivation l'Aube, une fillette de quelques mois, en remuant dans sa voiturette, met celle-ci en mouvement vers le canal, profond à cet endroit de 2m ,50. La voiture y tombe et part à la dérive avec le bébé. Peu à peu, l'eau monte, menaçant l'enfant. La mère assiste impuissante; elle pénètre dans le canal, mais ne peut que rester sur le bord. A ses cris, un gendarme, de la brigade du lieu, arrive. Il se précipite tout habillé, à la nage, et est assez heureux pour ramener le bébé sain et sauf. Il reçoit une lettre de félicitations.

Le 8 mai 1915, un cyclone s'abat sur la commune de Pontvallain, Deux gendarmes prennent les mesures propres à rassurer la population et à limiter le sinistre. Dans l'eau jusqu'à la ceinture, risquant à tout moment d'être emportés par un courant très violent, ils montrent, pour sauver les personnes en danger, un courage méritoire. (Citations à l'ordre de la 46 légion, légion, 18 mai 1915.)Le 1915.)Le mai 1915, deux gendarmes de la 166 légion bis- obtiennent obtiennent une médaille d'honneur pour avoir, dans la commune Pieusse (Aude), coopéré au sauvetage de la femme du passeur qui, cramponnée par les mains au câble du bac au milieu milieu la rivière l'Aude, les pieds accrochés au bord de la barque, barque, corps étendu horizontalement au-dessus de l'eau, était près de défaillir. Ils se jetèrent à l'eau sans hésiter, et, malgré le courant rapide, ayant de l'eau jusqu'aux aisselles, parvinrent à tirer cette femme de la position tîritique où elle se trouvait et à la ramener à demi évanouie sur la rive.

Le 16 juin 1915, le chef de brigade de Rouillac (Charente), au cours d'un violent incendie, alimenta par une quantité importante importante réussit, par son intervention rapide et courageuse, à préserver un immeuble voisin, déjà endommagé, tout en s'exposant lui-même à un réel danger. Il reçut une médaille d'argent.

Le 3 juillet 1915, un gendarme de Segonzac (Charente) se précipite sans hésitation dans un immeuble en flammes pour sauver un vieillard infirme qu'il savait couché dans une chambre chambre second étage. Il réussit à le descendre sur ses épaules et à le déposer en lieu sûr, après avoir couru un réel danger. Il obtint une médaille d'honneur.

Le 26 octobre 1915, trois chefs de brigade et cinq gendarmes, sous une pluie diluvienne et pendant une forte crue de la rivière « La Basse », restent dans l'eau durant de longues heures pour procéder, au péril de leur vie, au sauvetage des habitants en danger. (Citations du 5 novembre 1915, à l'ordre de la 166 légion.)

Le 20 septembre 1915, à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure), gendarme n'hésite pas à se jeter à l'eau, tout habillé, par une mer houleuse et dans un endroit très dangereux, pour aller chercher à la nage, au péril de sa vie, à environ 200 mètres en mer, une jeune fille sur le point de se noyer et qu'il soutient pendant un bon quart d'heure. (Citation à l'ordre de la 36 légion, du 16 octobre 1915.)

Le 1er janvier 1916, à 13 heures, un gendarme des brigades de Roubaix se trouvait dans la salle à manger d'une ferme où il était cantonné, lorsqu'un enfant de 13 ans, entrant dans la salle, jeta dans le poêle allumé une fusée de grenade. Le gendarme retira la fusée en plongeant la main dans le poêle, mais elle éclata avant qu'il ait pu la jeter dehors, lui mutilant gravement la main gauche. Il avait préservé, par son courage et sa présence présence les personnes présentes d'accidents peut-être mortels. Il reçut une médaille d'honneur.

Le 9 février 1917, deux gendarmes de la brigade de Saint-Paul (Hautes-Alpes), informés de la disparition d'un aveugle dans un ravin très profond de l'Ubaye, se mettent, au péril de leur vie, à la recherche du disparu, dont ils découvrent le cadavre après quatre heures de recherches opérées dans une couche de lm,50 de neige. (Citation à l'ordre de la 146 légion bis.) Le 14 février 1917, lors de la destruction de la poudrerie de Neuville-sur-Saône (Rhône), par explosions successives et incendie,le chef de brigade et deux gendarmes de cette résidence pénétrèrent résolument à l'intérieur de l'établissement pour le faire évacuer et porter secours aux blessés. D'autres explosions étaient cependant encore à craindre et une dernière, la plus violente, se produisit au moment même où ils venaient de quitter la poudrerie. (Cités à l'ordre de la 148 légion le 18 février et du gouvernement gouvernement de Lyon le 28 mai.)

Le 10 mai 1917, le chef de brigade de Saint-Pardoux-la-Rivière,  lors d'une inondation, se porte au secours des habitants cernés par les eaux dans leurs maisons. Malgré la violence violence du courant, il pénètre à deux reprises différentes dans les maisons inondées et, au péril de sa vie, sauve un vieillard vieillard une fillette en danger d'être submergés. (Citation à l'ordre l'ordre la 128 légion, du 23 juin 1917.)

CHAPITRE II.

ROLE DE LA GENDARMERIE DANS L'AFRIQUE DU NORD ET AUX COLONIES.

Dans l'Afrique du Nord, les opérations de là mobilisation se 'déroulent dans le plus grand ordre, grâce au zèle déployé dès les premiers jours par toutes les brigades de gendarmerie, malgré malgré difficultés inhérentes à la nature du pays, à la longueur des distances et au régime des fortes chaleurs. En Algérie et en Tunisie, la gendarmerie lutte contre les menées menées d'un ennemi ne reculant devant aucun moyen, et même contre les indigènes, oubliant, dans un moment de folie, leurs propres intérêts.

« Dans le Nord, comme dans le Sud, dans les plaines riches et fertiles ou dans les régions les plus inhospitalières, écrit le commandant de compagnie de Tunisie, sous un soleil de feu ou sous la bise glacée des vents des hauts plateaux, ne ménageant ni leur peine, ni même leur vie, par un labeur incessant, les gendarmes de Tunisie ont prouvé que la mission qui leur était confiée, au milieu de la tourmente, n'était pas indigne d'eux, et ils ont eu à c?ur de continuer les traditions de la gendarmerie d'Afrique. Certes, l'oeuvre de ces militaires est moins glorieuse que celle de leurs camarades aux armées. Loin de leurs chefs, personne ne les voit à l'oeuvre, personne n'est là pour stimuler leur émulation, soutenir leur vaillance. Ils accomplissent la mission mission pour laquelle ils ont été institués avec ce dévouement dévouement cette abnégation de tous les instants que, seuls, leurs chefs connaissent, savent et peuvent apprécier. Ils sont seuls, face à face avec les difficultés du métier, avec le danger et ils meurent parfois loin de tout secours possible, n'ayant pour suprême consolation que la conscience du devoir accompli.

Le 13 août 1917, par ordre général n° 75, le général Moinier citait à l'ordre des troupes françaises de l'Afrique du Nord le gendarme Quittery, des brigades de Philippeville, victime du devoir, et il ajoutait : « Depuis dix-huit mois, ce brave soldat est le sixième des militaires militaires la 19e légion qui soit tombé sous les coups des assassins; assassins; autres ont été grièvement blessés, vingt-cinq ont essuyé des coups de feu qui ne les ont pas atteints. « Mais, indifférents aux dangers auxquels ils s'exposent chaque chaque nos gendarmes n'y verraient qu'une raison de servir avec plus de dévouement, si celui qu'ils déploient déjà dans l'exercice de leurs fonctions était susceptible d'être surpassé ».

« C'est avec le sang qu'ils signent leur réponse victorieuse aux absurdes et odieuses man?uvres qui voudraient les représenter représenter des « embusqués » aux populations dont ils assurent assurent sécurité.»

« Qu'ils méprisent de telles infamies; il n'est pas, dans l'Afrique l'Afrique Nord, un seul français digne de ce nom qui ne leur rende pleine et entière justice; il n'en est pas un seul qui ne soit douloureusement ému lorsqu'un événement, tel que celui du 27 mars, vient jeter le deuil dans la famille que forme la 19e légion légion gendarmerie. »


Dans le courant du printemps de 1915, des événements importants importants dans le Sud tunisien.

Les Italiens abandonnent tous les postes qu'ils occupaient de Ghadamès à Zouard. On peut craindre une recrudescence de fanatisme dans le monde musulman.
Bientôt, une tribu du Sud tunisien entre en rébellion ; Un des représentants indigènes à la Chambre consultative du gouvernement gouvernement se fait tuer à la tête de dissidents au combat d'Oum-Souigh. Sous l'influence des menées turques et allemandes, allemandes, Tripolitains entrent en lutte avec nous et un nouveau front surgit. En août, le général Boyer, commandant la subdivision subdivision Sousse, prend la direction des opérations.

Aucune prévôté n'est affectée au détachement du Sud tunisien, qui, cependant, à certain moment, atteignit plus de 12.000 hommes. hommes. si la gendarmerie n'est pas représentée dans la zone de l'avant du nouveau front, elle subit tous les contre-coups des événements, sans en recueillir aucun avantage, et son service devient de plus en plus lourd. Les transfèrements, en particulier, augmentent dans des proportions énormes. Malgré le nombre nombre de prisonniers transférés : 1.519 en 1915, 2.472 en 1916, la longue durée des voyages, les fatigues à surmonter par des températures sahariennes ou glaciales, la vigilance des gendarmes fut constante et il ne se produisit qu'un nombre insignifiant.

En août 1917, un mouvement antijuif, prévu et signalé depuis quelque temps par la gendarmerie, éclate dans diverses parties de la régence.

Le 19 août, des incidents assez graves surviennent à Tunis entre des israélites et des tirailleurs permissionnaires, au nom- nom- de près de 1.200, attendant. leur embarquement pour la France.

Le 21, malgré lés précautions prises, le mouvement s'accen- tue. tue. magasins juifs sont pillés; une série de bagarres ou rixes éclate dans les quartiers de la ville; on compte des blessés.

Les brigades de Tunis participent au service d'ordre et arrêtent des pillards. Le Le à Bizerte, les mêmes faits se produisent. Une partie du détachement de permissionnaires, arrivant de Tunis, réussit à se répandre en ville et se met à piller. La brigade de gendarmerie, gendarmerie, de la police, ne peut maintenir les arrestations opérées; opérées; est bousculée et obligée de demander le concours de la troupe pour rétablir l'ordre.

Le 26 août, le mouvement antijuif a sa répercussion à Sousse. Les tirailleurs du 4e régiment se répandent en ville et mettent à sac des magasins et des maisons juives. Grâce aux mesures prises par le lieutenant commandant l'arrondissement, de concert concert les autorités civiles et militaires, des incidents graves sont évités.

Le 27, à Sfax, des événements de même nature se produisent. Vingt-cinq magasins, des maisons particulières, habitées par des juifs, sont pillés. Un israélite est tué, dix autres blessés. L'arrivée L'arrivée la gendarmerie met en fuite les fauteurs du désordre.

A Kairouan, le même jour, des incidents analogues surviennent. surviennent. brigade participe au maintien de l'ordre dans la ville et dans les environs. Elle procède à l'arrestation des pillards et malfaiteurs qui profitent de l'exode des israélites de Kairouan vers Sousse pour se livrer sur les routes à des actes de banditisme. Pendant la guerre, la France fait appel aux ressources en hommes de ses colonies. Dans l'Afrique du Nord, la gendarmerie apporte au service du recrutement son expérience dévouée; elle peut revendiquer sa part dans l'?uvre magnifique qui a donné à la patrie de valeureux soldats. Mais ce n'est pas sans courir de réels dangers que les gendarmes parviennent à accomplir accomplir tâche.

Les déserteurs se cachent dans les montagnes, se transforment en bandits, arrêtent les passants, pillent les douars. Durant les hostilités, 4.215 insoumis, 6.771 déserteurs, 6.313 omis furent arrêtés par les militaires de la 19e légion et de la compagnie de Tunisie.
Dans la nuit du Il au 12 novembre 1916, un mouvement insurrectionnel insurrectionnel éclate dans l'arrondissement de Batna, provoqué provoqué quelques tribus rebelles à la conscription. Le village de Mac-Mahon est mis à sac par une bande de plusieurs centaines.

Vingt-neuf zouaves et trois gendarmes, venus pour le service d'ordre aux opérations de la conscription, prennent les armes et engagent avec les rebelles un combat, au cours duquel les assaillants subissent de lourdes pertes. Devant cette résistance, la bande armée regagne ses montagnes. Pendant la lutte, un gendarme auxiliaire eut la cuisse traversée par un projectile de gros calibre. Dans la même nuit, les rebelles décident de piller une ferme, située à 15 kilomètres de N'Gaous. La brigade de ce centre est prévenue vers 23 heures.

Arrivés à 1.500 mètres de cet établis- sement, les gendarmes aperçoivent un groupe d'indigènes armés armés fusils. Devant l'attitude résolue de la brigade, ces indigènes indigènes dans un terrain couvert et difficile où la poursuite, poursuite, énergiquement, en dépit du danger, ne peut donner aucun résultat. La brigade revient à la ferme qui a été pillée et éteint un commencement d'incendie provoqué par les rebelles. Elle est citée à l'ordre de l'armée de l'Afrique du Nord.

Le 25 novembre 1916, le brigadier Pons et le gendarme Duveau, Duveau, la brigade de Rabelais, sont blessés mortellement en essayant de procéder à l'arrestation d'un déserteur indigène. Ils sont cités à l'ordre de l'armée de l'Afrique du Nord.

Au cours de l'année 1917, le recrutement indigène est intensifié.

De 6.000 à 7.000, le contingent tunisien est porté à 12.000; des travailleurs coloniaux sont également levés. Cette augmentation d'effectif, la suppression de la franchise militaire aux villes d3 Kairouan, Sousse et Sfax, qui, jusqu'alors, ne supportaient pas l'impôt du sang, ne furent pas sans causer une certaine émotion dans le monde indigène. A certains moments, la crainte d'un mouvement insurrectionnel, analogue à celui qui venait de se produire en Algérie, dans la région de Batna, se manifeste. "Grâce" aux mesures prises par l'autorité militaire, par le gouvernement gouvernement au concours prêté par les caïds, le contingent contingent levé. Mais, dans les corps, la désertion en masse commença. commença. de 1.300 signalements furent envoyés à la gendarmerie gendarmerie cours de l'année.

Les gendarmes s'employèrent de leur mieux à la recherche de ces réfractaires.Dans la lutte contre les malfaiteurs de droit commun, les gendarmes gendarmes l'Afrique du Nord et des colonies montrèrent la même activité et le même esprit de dévouement que leurs camarades de la métropole.

Le 5 février 1915, à Saïgon, un gendarme se porte résolument au secours d'un gardien de prison assailli à coups de couteau et sur le point d'être achevé par deux condamnés à mort révoltés. Plus que sérieusement atteint au premier choc (main gauche traversée), il n'hésite pas à engager avec un des forcenés une lutte corps à corps, au cours de laquelle il blesse mortellement son adversaire et reçoit lui-même une nouvelle et grave blessure à l'abdomen. Il est cité à l'ordre du détachement de Cochinchine.

Le 26 septembre 1915, le chef de brigade de 36 classe Raucoulès  le gendarme territorial Chesneau tombent lâchement assassinés par deux bandits indigènes qui terrorisaient la région, et à la poursuite desquels ils s'étaient mis. (Cités à l'ordre de l'armée de l'Afrique du Nord, le 6 octobre 1915.) Le 25 janvier 1916, à Bienhora, dix-sept prévenus se révoltent et attaquent le chef de province. Le chef de brigade et un gendarme gendarme portent résolument au secours de ce dernier. Ils essuient de nombreux coups de carabines dont les mutins ont réussi à s'armer. Mais, grâce à leur énergie, ils parviennent à arrêter la presque totalité des prévenus, après en avoir tué ou blessé un grand nombre, et à leur reprendre leurs armes. (Cités à l'ordre du détachement de Cochinchine.) Dans la nuit du 14 au 15 février 1916, de nombreux rebelles armés attaquent la prison centrale de Saïgon, puis s'enfuient.

Le lieutenant commandant le détachement de Cochinchine, deux chefs de brigade et cinq gendarmes arrêtent un train en marche, y montent, ce qui leur permet de rejoindre la bande de rebelles, d'en tuer quelques-uns et d'en capturer la plus grande partie. Ils sont cités à l'ordre des troupes du groupe de l'Indo-Chine.

Le 16 février 1916, à Bâti (Cambodge), un gendarme se porte, avec cinq miliciens, à la rencontre d'une bande de 875 protestataires protestataires de lances et de diverses armes et réussit, par son courageux sang-froid, à les désarmer et à leur persuader de retourner retourner eux par petits-groupes, mettant ainsi fin à un mouvement déjà occasionné la veille, à Louveam, une sanglante.

Le 7 novembre 1916, le chef de brigade de l'Aima (Algérie), en tournée de nuit avec un de ses gendarmes, rencontre deux indigènes montés sur des bêtes volées. Il les somme de s'arrêter et les indigènes, abandonnant les animaux, prennent la fuite.

Le chef de brigade prescrit au gendarme de garder les chevaux,  pied à terre et s'élance à la poursuite des malfaiteurs, revolver au poing. Il en découvre un dans le fond d'un ravin et, au cours d'une lutte terrible qui s'engage dans l'obscurité, il est criblé de coups de couteau, malgré les coups de revolver qu'il tire à bout portant sur son agresseur. Celui-ci, probablement atteint, disparaît, après un dernier coup de son arme qui renverse le chef de brigade. Pendant cette scène rapide, le gendarme n'a pas eu le temps d'intervenir. Lorsqu'il arrive dans le ravin, il trouve son chef blessé et ne peut que l'aider à regagner la route. Ce dernier porte cinq blessures et ses effets sont lacérés lacérés les coups de couteau. Il est cité à l'ordre de la légion et reçoit du Ministre une mention honorable.

Le 12 mars 1918, le chef de brigade et un gendarme de la brigade ? (Algérie) apprennent que des malfaiteurs viennent de piller une ferme. Ils se mettent immédiatement en route, retrouvent la trace des malfaiteurs et la suivent dans la montagne du Mégriss, à 1.700 mètres d'altitude. Le groupe des pillards s'est arrêté sur un gros rocher et attend la chute du jour pour se retirer en sécurité. La présence des deux militaires a été signalée. Ils se sont approchés approchés environ 300 mètres de la position lorsqu'un premier coup de feu retentit. Le projectile siffle au-dessus de leur tête.

Un véritable combat s'engage entre les malfaiteurs et les gendarmes, font usage de leurs carabines. Les chevaux ont été confiés à l'indigène guide, qui se replie devant la pluie de projectiles. A ce moment, une vingtaine de malfaiteurs se portent en avant, utilisant le terrain. L'un d'eux est atteint et tombe. Les assaillants précipitent leur course en poussant des cris de rage. Le moment est critique ; Les munitions s'épuisent et les deux militaires tirs leurs dernières cartouches pour se défendre corps à corps. Le chef de brigade ne veut pas abandonner le terrain, le gendarme ne veut pas abandonner son chef, et bravement, le chef de brigade se dresse et fait face aux malfaiteurs.

Le moment est réellement tragique; la vie des hommes est en jeu. Revolver au poing, le chef de brigade s'écrie en arabe : « Avancez, gendarmes ! En arrière, bandits, ou vous allez mourir ! Le gendarme imite son chef, et, debout comme lui, tient sa carabine prête. Stupéfaits, les assaillants s'arrêtent, intimidés par cette belle audace, Leur hésitation est saluée par les deux dernières cartouches cartouches gendarme. Ce dernier trait d'énergie achève la victoire, les bandits s'enfuient, abandonnant les animaux et une grosse partie du butin volé. Le chef de brigade et le gendarme se lancent à leur poursuite; mais la neige tombe en abondance, le terrain est difficile, le brouillard épais. Les malfaiteurs disparaissent dans la montagne.  La belle conduite de ces militaires est récompensée par une citation à l'ordre de l'armée de l'Afrique du Nord, le 5 avril 1918.

Le 13 novembre 1918, le gendarme commandant provisoirement provisoirement brigade de Bordj-bou-Arreridj et un auxiliaire indigène, aidés de cinq spahis, se portent vers une ferme où deux bandits dangereux et armés se sont réfugiés. Ils soutiennent contre ces deux malfaiteurs un véritable combat au cours duquel un spahi est mortellement blessé. Ils sont cités à l'ordre de la légion.
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