Reconstitution Gendarmerie Sud Est
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LA GENDARMERIE DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE PARTIE 2

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Message par Président Dim 6 Aoû - 20:36

LA GENDARMERIE DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE PARTIE 2 Hosyz10

TROISIÈME PARTIE.

ROLE DE LA GENDARMERIE DES RÉGIONS, FRONTIÈRES

CHAPITRE PREMIER.

ROLE DE LA GENDARMERIE PENDANT LA PÉRIODE DE TENSION POLITIQUE.

Au cours de la période de tension politique qui précède la déclaration déclaration guerre de l'Allemagne, les gendarmes de la frontière frontière véritables sentinelles avancées, renseignent, heure par heure, les autorités sur les préparatifs de l'ennemi. De tous les devoirs qui leur incombent, le principal est la surveillance des voies ferrées et des ouvrages d'art, ponts, tunnels, viaducs, etc. Cette surveillance est d'autant plus active que l'organisation de service d'espionnage allemand est plus parfaite. Certaines industries ont à leur tête des ingénieurs allemands, n'employant que des domestiques de même nationalité. Il n'existe pas un ouvrage d'art à proximité duquel ne se soit installée une famille ennemie. Cependant, grâce à l'active surveillance de la gendarmerie, au choix judicieux qu'elle a apporté, dès le temps de paix, dans la désignation à l'autorité militaire des chefs de postes de G. V. C., aucun incident ne se produit. Le service des transports peut fonctionner régulièrement.

Le 1er août 1914, la gendarmerie distribue les pièces de mobilisation.

La couverture de la frontière est établie à 10 kilomètres en arrière, le gouvernement français voulant affirmer son désir de paix. Les gendarmes restent à leur poste, en sentinelles avancées, de zèle nuit et jour, couchant dans les champs.

Le 4 août 1914, le grand état-major allemand, poussé par son désir d'arriver plus vite à Paris, pour dicter la paix à la France, avant de se retourner contre la Russie, donne l'ordre à ses troupes de passer par la Belgique, Etat neutre, entre Aix-la-Chapelle et Recht. Sous la pression formidable des hordes germaniques, l'héroïque petite armée belge et les forces françaises accourues à son secours battent en retraite. Toute notre ligne de défense cède, ayant Verdun comme pivot. Dans ce mouvement de repli devant l'ennemi, il n'est pas superflu d'insister sur les nombreuses nombreuses accomplies par les brigades et dont la principale, la plus pénible, fut de diriger l'exode des habitants des régions envahies. La gendarmerie guida ces malheureux qu'elle réconforta réconforta par son attitude patriotique et par la confiance qu'elle manifesta toujours dans le succès de nos armes. Les brigades frontières ne quittèrent leurs résidences qu'à la dernière extrémité. Elles eurent l'insigne honneur, en Lorraine, de tirer les premières balles contre l'ennemi. Elles contrarièrent souvent l'action de ses reconnaissances. De nombreux faits attestent attestent partout, elles se conduisirent vaillamment.

CHAPITRE II
.
ROLE DE LA GENDARMERIE DE LA RÉGION NORD-EST.

Le 4 août 1914, les brigades de Briey, Joeuf, Homécourt, Auboué, Auboué, Mancieulles doivent se replier sous la pression de l'ennemi. Le capitaine commandant la section de Briey adjoint à ses gendarmes des douaniers, des gardes forestiers, des R. A. T., des postes de douane, constitue ainsi un détachement de quatre-vingts hommes, avec lequel il tient tête aux patrouilles ennemies.

Le 5 août, il engage un véritable combat entre une -patrouille ennemie, forte d'un bataillon, deux escadrons et une batterie, qui s'avance sur Briey. Il l'oblige à se déployer. Au cours de cette action, il charge personnellement, à la tête de cinq gendarmes, gendarmes, patrouille de douze cavaliers et la met en fuite. Il disperse, par un feu bien dirigé, une autre patrouille de dragons, dragons, le chef, lieutenant von Marschal, blessé et fait prisonnier, prisonnier, trouvé porteur de documents intéressants. Le chef de la brigade d'Auboué, blessé pendant l'action, reste aux mains de l'ennemi. L'artillerie ouvrant le feu sur la position qu'il occupe, occupe, détachement rejoint le 8e bataillon de chasseurs, troupe de couverture.

Le 7 août, la brigade, de Pagny-sur-Moselle se replie à l'arrivée l'arrivée la résidence d'une reconnaissance allemande, forte d'environ d'environ cavaliers. Poursuivie par celle-ci, la brigade fait face à l'adversaire sur l'ordre de son chef et ouvre le feu. Le commandant du détachement ennemi, lieutenant de cuirassiers saxons, tombe le premier. Il est fait prisonnier par les gendarmes.- gendarmes.- seulement de ses cavaliers peuvent rejoindre leur colonne, les seize autres étant restés sur le terrain, tués ou blessés. Blessés.

Le 8 août, la brigade de Xures se replie devant de nombreuses troupes ennemies et se met à la disposition de la 2e division de cavalerie. Le 10 août, à 20 heures, cette brigade va mettre le feu au château de Martincourt, refuge d'espions, appartenant à un officier prussien, et situé au delà de la frontière, près de Xures.

L'ennemi, apercevant les flammes, tire sans succès sur les gendarmes, gendarmes, repartent vers 22 heures. En se retirant, ces derniers derniers un blessé français abandonné qu'ils ramènent dans nos lignes.

Le 12 août, la même brigade, accompagnant un peloton de cavalerie, reçoit l'ordre de se porter dans le village de Morcourt, Morcourt, territoire annexé, pour y procéder à l'arrestation d'un instituteur allemand, dont l'action gêne particulièrement nos reconnaissances. reconnaissances. partie du village est occupée par l'ennemi, l'entrée en est barricadée. Malgré ces obstacles, les gendarmes pénètrent dans la localité, cueillent l'espion dans son lit, font quelques perquisitions et ramènent leur prisonnier en France. Furieux, l'ennemi détruit la caserne de Xures avec tout le mobilier mobilier contient.

Le Il août, le chef de la brigade de Mars-la-Tour, avec deux gendarmes et trois douaniers, étant en reconnaissance aux environs environs leur résidence, dispersent une patrouille de uhlans après en avoir tué deux. Ils se heurtent à une demi-compagnie d'infanterie d'infanterie tiennent en échec pendant trois quarts d'heure.

Deux douaniers sont grièvement blessés. Les munitions étant épuisées, le chef de brigade donne l'ordre de se retirer, en rampant vers un bois. Un des blessés est ramené avec difficulté.

Après avoir accompagné ses hommes à la résidence, le chef de brigade revient avec un éclaireur, chercher le deuxième blessé. Il le retrouve sur le terrain, le ramène au prix de grands efforts et le confie, ainsi que le premier blessé, au médecin-major du 1 ae bataillon de chasseurs. Le chef de brigade s'était déjà signalé, depuis le début de la campagne, par la précision des renseignements qu'il avait fournis fournis par son zèle inlassable dans l'évacuation sur l'arrière des approvisionnements emmagasinés dans sa circonscription. Le 15 août, l'ennemi se présentant en force devant Mars-la-Tour oblige la brigade à se replier. Elle se retire d'abord à Jonville, d'où elle continue à pousser ses reconnaissances sur Mars-la-Tour, reconnaissances au cours desquelles un gendarme peut recueillir d'utiles renseignements, qu'il communique au colonel colonel 294e régiment d'infanterie. Le 21 août, le chef de la brigade de Conflans oblige le personnel personnel la gare, qui veut se retirer, à charger 2.000 kilogrammes kilogrammes poudre, qui sont dirigés sur l'arrière, malgré la présence de l'ennemi à 400 mètres de la gare.

Le 23 août, cette même brigade, qui s'est avancée vers Jeandelize, Jeandelize, le feu sur une colonne ennemie, qui débouche de Conflans, mais, devant le nombre, se replie sur Warcq.

Le lendemain, 24 août, étant en reconnaissance vers Buzy, le chef de cette brigade et un gendarme rencontrent un fort détachement détachement venant de Warcq. Par un feu d'une grande précision, précision, y portent le trouble, mais doivent se replier sur Herméville, Herméville, les balles et sous les obus, trouvant encore à s'employer utilement en faisant rejoindre des militaires qui battent battent retraite en désordre et en coopérant au service de relèvement relèvement blessés.

Le 30 août, au cours de la retraite de la brigade de Beaulieules-Fontaines, Beaulieules-Fontaines, chef de cette brigade et un gendarme tombent entre les mains de l'ennemi : conduits avec un détachement d'une vingtaine de prisonniers, se dirigeant d'Avricourt sur Lassigny, Lassigny, parviennent à tromper la surveillance de l'escorte dans la traversée du bois de Candor et à gagner Lassigny. Là, ils échangent leurs effets militaires contre des vêtements civils et se nantissent de livrets appartenant à des réformés. A plusieurs reprises, ils parviennent à échapper aux investigations des Allemands Allemands les interrogent. Ils restent au milieu d'eux jusqu'au 7 septembre, s'échappent à travers champs, dans la direction de Beauvais, où ils arrivent le 9, et se rendent ensuite à Gisors, où ils fournissent au capitaine Lambert, de l'état-major de Paris, renseignements précis sur ce qu'ils ont pu voir et, en particulier, sur des emplacements de champs d'aviation et de dépôts de munitions. Les brigades de Fresnes-en- Woëvre et de Herbeuville défendent défendent résidences contre des patrouilles ennemies souvent plus fortes et, pour être délogées, mettent l'ennemi dans la nécessité de fuir avec des détachements relativement importants. La brigade d'Herbeuville a même l'honneur d'obliger les Allemands à la canonner.

Le 5 septembre, au cours d'une embuscade tendue à une patrouille ennemie par la brigade de Pagny-sur-Moselle, dans le cimetière de Vigneulles, le gendarme Billon, de cette brigade, est tué.

Le 8 septembre, pendant la bataille du Grand-Couronné de Nancy, le chef de brigade et un gendarme de la brigade de Pompey que, par suite de l'avance ennemie, des obus tombent sur Millery et Autreville, villages situés sur la Moselle, au sud de Pont-à-Mousson. Bien que ces communes soient en dehors de leur circonscription, ils s'y rendent, pensant que l'on peut avoir besoin d'eux. Là, ils se mettent à la disposition du commandant des troupes qui cherche à rétablir l'ordre dans un convoi d'habitants fuyant l'ennemi. Puis, avec crânerie, ils offrent offrent à cet officier de rechercher une section, située située première ligne, et dont on n'a plus de nouvelles. Ils sont assez heureux pour ramener cette section. On les cite à l'ordre de la division.

Le 8 septembre, le chef de brigade et un gendarme de SaintMihiel, Saint-Mihiel, d'une vingtaine de gendarmes commandés par un chef de brigade, dispersent un détachement de uhlans.

Pendant la bataille de la Marne, les brigades de Mailly-leCamp, Plancy, sous la direction personnelle du lieutenant commandant l'arrondissement d'Arcis-sur-Aube, assurent en arrière des troupes, puis, après la bataille, prennent seules la direction du service ; Assainissement du champ de bataille. Elles fournissent un travail considérable, digne retraite allemande après la bataille de la Marne.

Le 9 septembre, l'ennemi est arrêté par la victoire de la Marne. Le repli des brigades prend fin. Elles suivent désormais les fluctuations de la ligne de bataille, ce qui leur donne souvent l'occasion d'intervenir activement. C'est ainsi que, le 9 septembre, la brigade de Fresnes-en-Woévre, Fresnes-en-Woévre, que trois fantassins allemands saccagent la mairie de cette résidence, s'y rend aussitôt, tue un Allemand, en blesse un autre, tandis que le troisième s'enfuit.

Le même jour, cette brigade s'empare d'une automobile, contenant contenant officier et un soldat allemands, qu'elle met hors de combat. Poursuivie par un peloton de cavalerie, elle s'échappe en ramenant l'automobile qui contient des correspondances d'où le commandement peut tirer des renseignements de haute importance sur la répartition des forces de l'ennemi et sur ses intentions.

Les Chefs de brigade reçoivent la médaille militaire, six gendarmes sont cités à l'ordre du -gouvernement militaire de Verdun.

Le 10 septembre, le chef de brigade de Troyon s'offre spontanément de guider deux sous-officiers chargés par le comandement comandement reconnaître, sous un bombardement intense et u prix des plus grands dangers, l'état du fort de Troyon, ce qui ermet à ces gradés de rapporter des renseignements précis. Le chef de brigade est cité à l'ordre de la place de Verdun.

Le 24 septembre, un fort convoi de prisonniers civils est transféré de Verdun à Bar-le-Duc. A Baleicourt, par suite d'une attaque attaque l'ennemi, le convoi descend du train, mais se trouve coupé en deux. Resté avec trois prisonniers, un gendarme se glisse avec eux dans un bois, ramasse des fusils et des munitions abandonnés, en arme ses prisonniers ainsi que lui-même et tient tête aux patrouilles ennemies qui le poursuivent; il parvient à leur échapper, après avoir mis une dizaine d'hommes hors de combat, et il conduit ses prisonniers en lieu sûr. Il est cité à l'ordre de la 3e armée. Période de stabilisation du front.

A la fin de septembre 1914, la ligne de bataille est stabilisée pour de longs mois. Les brigades situées en bordure du front connaissent dorénavant les mêmes vicissitudes que les troupes de ligne, sans jamais être envoyées au repos, à l'arrière, comme le sont ces dernières. Les gendarmes exercent leurs fonctions au milieu de dangers constants et font preuve des plus hautes qualités qualités Les brigades situées un peu plus en arrière subissent subissent bombardements parfois intenses, soit par canons à longue longue soit par avions.

Le 25 octobre 1914, à Mandres-aux-Quatre-Tours, le chef de.
brigade et un gendarme de la brigade de Bernécourt, constatant constatant incendie, allumé par un obus, menace de détruire la mairie du village évacué, s'emploient sous le bombardement à éteindre le feu et sauvent les archives.
En juin 1915, ce même gendarme, Chambras, pendant un bombardement de sa résidence de Bernécourt, se porte au secours secours blessés étendus dans la rue et tombe, mortellement frappé. Les Il et 12 octobre 1914, le chef de brigade et un gendarme territorial de la brigade de Ribécourt n'hésitent pas à procéder, en plein jour, à l'identification et à l'inhumation de sept soldats français, tués lors des combats du 18 septembre et tombés dans le cimetière de Ribécourt, à moins de 400 mètres des lignes ennemies. ennemies. soldats d'un régiment d'infanterie qui tenaient cependant la tranchée voisine n'avaient pas encore pénétré dans le cimetière pour accomplir ce devoir.

Le 1er novembre 1914, des bombes incendiaires créent plusieurs feux d'incendie à Sampigny; un gendarme de la brigade , est blessé par un éclat d'obus et une balle de shrapnell tandis qu'il combat un incendie. Il reçoit à cette occasion la médaille militaire.

A diverses époques, dans les localités où les obus allument l'incendie, les gendarmes, méprisant le danger, organisent les secours et procèdent au sauvetage des personnes, des animaux et du matériel.

Sous le feu des fréquents et violents bombardements de Soissons, Soissons, Mars-la-Tour, Conflans, Sainte-Menehould, Pont-à-Mousson, Hargeville, Provenchères, Montauville, Vicsur-Aisne, Vicsur-Aisne, Saint-Nicolas, Bois-le-Prêtre, etc., etc., ils concourent activement aux mesures de sécurité et de secours aux blessés. De nombreuses citations récompensent leur belle conduite.

A Wissembach, le chef de brigade et un gendarme restent seuls pendant quatre ans, à 1.500 mètres des tranchées ennemies, ennemies, chef-lieu de leur brigade, soumis à de fréquents bombardements bombardements battu par des tirs de mitrailleuses, assurant un service des plus dangereux, sans souci du voisinage de l'ennemi, un zèle et un dévouement qui ne se sont jamais démentis. démentis. ne demandèrent pas à être relevés, voulant rester jusqu'au bout à leur poste d'honneur. Le chef de brigade est blessé au bras droit, par une balle de mitrailleuse, au cours d'une tournée. Il reçoit à cette occasion la médaille militaire et la croix de guerre.

Les brigades de Badonviller, Cirey, Senones, Moussey restent restent quatre ans, à proximité des tranchées ennemies, dans des circonscriptions soumises à de fréquents bombardements, bombardements, journellement leur service dans des conditions souvent périlleuses, avec un zèle et un dévouement qui ne se ralentissent jamais et sans souci du danger constamment accru. Dans les cités de la région nord-est : Nancy, Verdun, Reims, dont les noms évoquent dans notre esprit le souvenir de la sauvagerie allemande, les services rendus par la gendarmerie mé- ritent d'être mis en relief.

Nancy.

Nancy, depuis l'ouverture des hostilités jusqu'au 1er mai 1918, subit plus de cinquante bombardements, soit par pièces de 380, soit par avions. Les gendarmes ont toujours à c?ur d'être les premiers où on a besoin de leurs secours. Un des plus violents bombardements est celui du 16 octobre 1917. Il y a plus de 120 victimes, toute la ville reçoit des projectiles en abondance. Dès les premiers moments, on apprend que de nombreux blessés se trouvent à la gare. Le commandant de la compagnie de Meurthe-et-Moselle, lieutenant commandant l'arrondissement et les quelques gendarmes disponibles s'y rendent. Sous le bombardement, s'emploient à faire évacuer la station encombrée de permissionnaires et à porter secours aux nombreux blessés. Douze citations récompensent le zèle et le courage des gradés et des gendarmes.

Verdun.

Verdun, ville martyre, boulevard inviolé de la France, dont la défense prodigieuse nous a glorifiés aux yeux du monde entier, est cruellement bombardée le 4 juin 1915. Les gendarmes procèdent procèdent sauvetage de nombreux blessés ensevelis sous les décombres du collège Ruvignier.

Au cours de l'hiver 1915-1918 commença le bombardement préparatoire. Nombre d'habitants évacuent spontanément la ville. Beaucoup cherchent dans les caves un abri provisoire. Sous l'avalanche d'obus de tous calibres, pendant de longs mois, les ruines s'amoncellent. La circulation dans les rues est de plus en plus périlleuse.

Le 26 février 1916, par ordre de l'autorité militaire, la gendarmerie gendarmerie à l'évacuation des derniers habitants de la ville. Seule la municipalité reste. Les gendarmes s'installent dans les casemates de la citadelle, la caserne étant devenue inhabitable. Le personnel de la gendarmerie, qui avait été constitué à la fin d'août 1914 en prévôté de la défense de Verdun, fait preuve, en ces jours difficiles, d'un zèle et d'une abnégation remarquables. Entraîné par l'exemple de ses chefs, il assure sous le plus formidable des bombardements connus, de jour et de nuit, un service de surveillance des convois et de protection contre les pillages. Trois gendarmes du détachement sont ainsi grièvement blessés. A diverses reprises, plusieurs gendarmes se portent courageusement -au secours de personnes ensevelies dans les caves, sous les décombres de leurs maisons détruites et parfois incendiées par des projectiles de l'ennemi, et parviennent à les sauver, sans s'inquiéter des obus qui continuent à tomber autour.

Pendant le mois de mars 1916, le détachement opère 274 arrestations arrestations pillards et assure 130 transfèrements dans des conditions parfois très critiques.

Après l'échec de son offensive sur Verdun, l'ennemi continue de bombarder la ville et d'y envoyer des nappes de gaz asphyxiants. asphyxiants. 16 octobre 1916, vers 20 heures, il déclanche un violent bombardement d'obus de gros calibres sur les lignes de ravitaillement de la place et notamment sur le pont de Galavaude, la marche des convois est un moment très compromise. grâce au courage et au sang-froid du poste de gendarmerie,  de la surveillance de cet important point de passage, l'ordre est rapidement rétabli et la circulation maintenue. Le 4 septembre 1916, le chef de brigade Vaillant, les gendarmes gendarmes Magrin, Defontaiîler et Degouttes, qui formaient un poste de police sous le tunnel de Tavannes, sont carbonisés.

En octobre 1916, au cours des opérations de déblaiement de ce tunnel, un détachement de gendarmerie de la 206 légion se fait remarquer par son zèle et son dévouement.

Le 20 septembre 1917, cinq gendarmes procèdent, sous un violent bombardement et dans des conditions particulièrement périlleuses, au sauvetage de douze soldats ensevelis sous les décombres d'une maison frappée par un obus de gros calibre.
51 officiers, gradés et gendarmes furent cités à l'ordre du gouvernement de Verdun, avec attribution de la croix de guerre.

Le 12 septembre 1918, l'offensive américaine réduit la hernie de Saint-Mihiel.
L'Argonne et les rives de la Meuse deviennent le théâtre de combats acharnés, cependant que Verdun est quotidiennement bombardée par obus de gros calibres et par des obus toxiques. Le personnel des brigades continue à assurer, nuit et jour, un important service d'ordre dans des conditions extrêmement périlleuses,  la signature de l'armistice.

Reims.

Depuis la bataille de la Marne, Reims est soumise aux bombardements bombardements d'un ennemi dépité de son échec. A certains jours, c'est par milliers que les obus s'abattent sur la ville. Aueun quartier n'est épargné. La cathédrale elle-même n'est pas respectée. Sous ce bombardement perpétuel, la gendarmerie la place assure stoïquement les multiples services qui lui incombent.

Chassée de ses cantonnements à la suite de leur destruction, elle doit s'installer dans la crique de l'église Sainte-Geneviève. C'est de là qu'à toute heure de jour et de nuit elle rayonne sur la ville, exerçant sa surveillance vigilante parmi les ruines d'instant d'instant instant plus nombreuses, mais qu'une partie relativement relativement de la population ne peut se résoudre à abandonner. abandonner.
Le détachement paie amplement son tribut à la maladie et à la mort. Les gendarmes Evrard et Legros sont tués, quatre autres autres blessés au cours de leur service. En de nombreuses citations récompensent le courage et le dévouement des militaires de la gendarmerie. 18 officiers, gradés et gendarmes sont cités à l'ordre de la division et reçoivent reçoivent croix de guerre.

Le 29 mai 1918, Reims est soumise à un bombardement formidable. formidable. personnel de la gendarmerie est cruellement atteint au cours du service d'ordre et des préparatifs de repliement.

Les gendarmes Fournier et Génébaud sont tués; 6 chefs de brigade brigade gendarmes sont blessés. Ils sont cités à l'ordre le 10 juin suivant.

Le 31 mai, la gendarmerie de la place de Reims se replie sur Bernay. Elle est constituée en section B. R. et s'emploie avec zèle à assurer la sécurité -des populations. Parmi les gendarmes qui furent victimes de leur devoir il convient de citer le gendarme intoxiqué par les gaz le 17 juillet à Sainte-Menehould ; gendarmes Brachet, Bender et Vauday, tués à leur poste le 22 juillet au pont de la Marne; un gendarme blessé au pont de Damery le 16 juillet, et le gendarme Chavaux, tué le 31 juillet par éclat de torpille.

Notre offensive du 18 juillet 1918 ayant déterminé le recul de l'ennemi, les brigades repliées reprirent leurs places à partir du 27 juillet, et procédèrent à des opérations incessantes en vue de la répression du pillage. Le 27 octobre, au cours d'une de ces opérations, trois gendarmes furent blessés par éclats de grenades grenades contre eux.

Recul stratégique d'Hindenburg.

En mars 1917, l'arrondissement de Compiègne est dégagé par le recul stratégique d'Hindenburg. Moins d'un mois après, notre offensive du 17 août 1917 dégage l'arrondissement de Soissons.

Dès la fin de mars, les brigades de Noyon, Guiscard, Beaulieules-Fontaines Beaulieules-Fontaines Soissons se réinstallent dans leurs résidences.

Les brigades de Ribécourt et de Lassigny restent à LongueilAnnel LongueilAnnel à Elincourt-Sainte-Marguerite, par suite de la destruction destruction peu près totale de leurs résidences respectives.

L'ennemi, en effet, fait précéder son recul d'une dévastation systématique qui s'étend non seulement aux maisons, mais encore encore arbres de toute la région avoisinant les anciennes lignes.

L'évacuation sur l'arrière des populations libérées, la recherche recherche suspects, le nettoyage du champ de bataille, les enquêtes enquêtes toutes natures prescrites par les autorités, nécessitent de la part du personnel une activité inlassable qui donne les meilleurs résultats.

Les brigades collaborent ensuite utilement avec ces mêmes autorités à la reconstitution du pays reconquis et la reprise de la vie économique, cependant que l'ennemi s'efforce d'y apporter apporter entraves par des incursions fréquentes d'avions de bombardement.

Tandis que du côté français se poursuit activement la réorganisation réorganisation régions récupérées, les Allemands se préparent à déclancher sur ce front une formidable offensive. Elle se produit le 21 mars.

Offensive allemande du 21 mars 1918 vers Amiens.

L'armée anglaise, qui a étendu son front jusqu'à l'Ailette, ne peut résister au choc, et de nouveau la partie nord de l'arrondissement l'arrondissement Compiègne est envahie. Les brigades de Guiscard, Noyon, Beaulieu-les-Fontaines, Lassigny et Ribécourt, ces deux dernières à peine réinstallées dans leurs résidences, doivent se replier une seconde fois sous la pression de l'ennemi.

Cette offensive est précédée et accompagnée de nombreux bombardements par avions, dont Soissons, Compiègne et Margny-lès-Compiègne particulièrement à souffrir. Elle est enrayée enrayée la fin de mars.

Tandis que les brigades de Noyon et Ribécourt restent à Compiègne, Compiègne, de Lassigny, Guiscard et Beaulieu s'installent à Elincourt-Sainte-Marguerite, où la prévôté les emploie à la police police champ de bataille dans le voisinage immédiat des lignes.

Offensive allemande du 27 mai 1918 vers Paris.

L'arrêt de l'offensive allemande du mois de mars vers Amiens avait été suivi d'une période de calme relatif pendant laquelle les Allemands regroupèrent leurs forces en secret, en vue d'un nouvel effort qu'ils pensaient devoir être décisif. La compagnie de l'Oise, à cheval sur les deux principales voies d'invasion, dont Paris était l'objectif, eut à subir ce nouvel effort qui se déclancha déclancha 27 mai sur le Chemin-des-Dames, pris et dépassé le premier jour de l'offensive. Le 28 la Vesle était atteinte, le 29 Soissons et ses débouchés sud tombaient aux mains de l'ennemi, le 30 ils étaient à La Fère-en-Tardenois, à Oulchy-le-Château à Neuilly-Saint-Front.

Les brigades de ces résidences, surprises par la rapidité foudroyante celte offensive, se replièrent au prix de mille difficultés, talonnées par l'ennemi, et se joignirent en cours de route aux brigades de Soissons et de Villers-Cotterêts, sous le commandement du commandant de l'arrondissement de Soissons, tandis que la brigade de Vic-sur-Aisne se repliait sur Trilport, où toutes les brigades de l'arrondissement de Soissons se trouvèrent rassemblées le 4 juin.

Le 1er juin, l'offensive allemande s'était étendue vers l'ouest et avait obligé nos troupes à reculer vers la région de Carlepont; en même temps, Villers-Cotterêts et Château-Thierry étaient menacés. menacés. une nouvelle extension vers Noyon et Montdidier provoque notre recul jusqu'au Matz. Les brigades de Ressonssur-Matz de Lassigny, repliées à Vincourt-Sainte-Marguerite, durent se replier à Arsy, en exécution des ordres du prévôt de la 3e armée.

A Château-Thierry et à Brasles, la défense des ponts fut assurée assurée le chef d'escadron commandant la compagnie de l'Aisne, secondé par un lieutenant et un chef de brigade de lre classe. Sous un violent bombardement, ils résistèrent pendant deux jours et demi avec un calme, un sang-froid et une crânerie remarquables. Ils furent cités à l'ordre de la D. E.

Le 12 juin, Château-Thierry était pris. Une armée allemande continua sa pression sur le Matz et s'avança jusqu'à Mélicocq, menaçant directement Compiègne, qui avait été totalement évacuée veille, ainsi que tous les villages situés sur la rive droite de l'Aisne et de l'Oise. Il ne resta dans la ville qu'une demi-section territoriaux chargés de la garde des dispositifs de destruction des ponts et les brigades de gendarmerie de la résidence par celles de Guiscard, Ribécourt et Beaulieules-Fontaines, les ordres du capitaine commandant l'arrondissement de Compiègne.

Des contre-offensives partielles fixèrent momentanément le nouveau front, mais alors commença pour ces brigades et celles de Choigy-au-Bac et d'Attichy, restées à leurs postes, une existence pénible, sous un bombardement quotidien par pièces de tous calibres, sous le feu des mitrailleuses d'avions et sous les coups de leurs torpilles. Constamment sur la voie publique, pour la répression du pillage, conséquence habituelle des évacuations, pour combattre les incendies provoqués par les bombardements, chargées quelque temps de la garde des ponts sur l'Oise, de Montmacq et de Tourotte, c'est-à-dire au contact immédiat de l'ennemi, elles durent en outre, pendant huit jours, suppléer l'absence de toute autorité civile ou militaire, situation aggravée encore par le problème quotidien de la subsistance des hommes et des chevaux.

Le 13 juin, le gendarme territorial Haze, des brigades de Compiègne, blessé par un obus, succombait à l'hôpital de Verberie.

Le 6 juin, l'arrondissement de Soissons, constitué en B. R., était venu renforcer les brigades rassemblées à Compiègne auxquelles auxquelles se joindre, le 18, un bataillon du 110* R. 1. T.

La section B. R. de Soissons, mise sous les ordres du prévôt du IS8 C. A., quitta Compiègne le 12 juin pour se. rendre à la Croix-Saint-Ouen où elle collabora au service prévôtal, ne laissant Compiègne qu'un poste de quatre hommes.

Contre-offensive françaisè du 18 juillet 1918.

La contre-offensive victorieuse du 18 juillet mit fin aux succès des Allemands dont le repli commença aussitôt. Le 21, Château-Thierry était repris ; Successivement, les brigades de cet arrondissement, arrondissement, étaient repliées à Vieilles-Maisons et qui avaient eu deux blessés au cours des opérations, rejoignirent leurs résidences, suivies par celles des arrondissements de Soissons Soissons de Compiègne.

Les bombardements par pièces se prolongèrent quotidiennement le 17 août. L'un des derniers obus tirés blessa grièvement grièvement gendarmes. Les bombardements par avions, de plus en plus violents, cessèrent cessèrent le 21 août, après avoir fait de nombreux dégâts dans la vallée de l'Aisne et dans la ville de Compiègne. Le 17 octobre, toutes les brigades avaient rejoint leurs circonscriptions.

CHAPITRE III.

ROLE DE LA GENDARMERIE DANS LA RÉGION DU NORD.

Les premières patrouilles ennemies franchissent la frontière de Belgique le 19 août 1914, vers Quiévrechain. Elles échangent des coups de feu avec les brigades. Le 23 août, une patrouille de 14 uhlans, commandèe par un officier, franchit la frontière à Wannehain et se dirige sur Lille par Bouvines. La brigade de Cysoing la poursuit et la rejoint entre Bouvines et Gruson. Un cavalier allemand agite un fanion blanc. Les gendarmes avancent et, à peu de distance, essuient le feu de l'ennemi. Personne n'est atteint. Ils ripostent par un tir bien ajusté, tuent deux Uhlans, en blessent deux autres dont le lieutenant, et abattent trois chevaux. Les deux Allemands blessés et faits prisonniers, après que l'officier eut déchargé son revolver dans la direction des gendarmes.

Le 24 août, à 9 heures, la brigade de Quiévrechain, quelques douaniers et 8 soldats anglais, établis en avant de la gare de Blanc-Misseron, dispersent une patrouille de Uhlans. Une forte colonne d'infanterie ennemie débouche peu après et tente de s'approcher de la gare. Le petit détachement l'oblige pendant quatre heures à s'abriter, en dirigeant sur elle des feux nourris : il ne se replie que sur le point d'être tourné par une autre fraction. Au cours de l'engagement, le gendarme Castelain et deux douaniers sont tués. Le gendarme Legros est mortellement mortellement Leurs camarades sont obligés de les abandonner.

Près de deux mille Allemands traversent Quiévrechain. Ils incendient les maisons et jettent dans les flammes le gendarme Legros, encore vivant, et les cadavres du gendarme Castelain et des deux douaniers.

Le 24 août, la brigade de Somain tient en échec un détachement détachement centaine de uhlans pendant une vingtaine de minutes et ne quitte la résidence que sur le point d'être cernée.

Le même jour, le chef de brigade et un gendarme d'Aubignyau-Bac, d'Aubignyau-Bac, quelques territoriaux, se portent au-devant d'une patrouille ennemie et l'oblige à se retirer après lui avoir blessé deux cavaliers et capturé un cheval.
Constitution d'unités combattantes avec les éléments 4 repliés de la lra légion.

Le 24 août, le lieutenant-colonel chef de la lre légion et la gendarmerie gendarmerie Lille quittent la ville après les dernières troupes et se dirigent sur Arras, où ils arrivent le 25. Les autres brigades de la lre légion ne quittent leurs circonscriptions que lorsqu'elles sont entièrement occupées par l'ennemi. Celles qui le peuvent rejoignent Arras. Le 26, le détachement des brigades repliées se dirige vers Amiens, où il arrive le 28.

Le 29 août, à Amiens, le chef de légion reçoit, du Ministre.de la guerre, l'ordre de constituer, sans indication d'emploi, des unités combattantes avec les éléments de sa légion repliée sous la poussée de l'ennemi et dont l'effectif est de 288 hommes.
Cet officier supérieur constitue un escadron sous le commandement capitaine de gendarmerie de Douai, une compagnie sous les ordres du capitaine de Lille, et un peloton de 60 cyclistes, cyclistes, par le commandant d'arrondissement de  Cambrai commandant de la compagnie du Pas-de-Calais est adjoint adjoint son chef de légion.

Le 30 août, le détachement évacue Amiens, dont la garnison avait commencé son repliement la veille, et prend la route de Poix.

Le 31 août, à Marseille-le-Petit, le lieutenant-colonel se met avec sa troupe à la disposition du général Ebener, commandant le 6° groupe de divisions de réserves, qui se dirige vers Pon toise, après avoir combattu dans le Nord. Il reçoit de cet officier officier l'ordre de couvrir la colonne, menacée par les patrouilles patrouilles et dont la sécurité n'est pas assurée, faute de cavalerie.

Au cours de leur mission, les gendarmes capturent plusieurs * patrouilles allemandes, notamment les 4, Il et 12 septembre.

Le 12 septembre, le capitaine commandant la compagnie de gendarmes à pied ramène, sur la ligne de feu, 250 soldats qui tentent de rester en arrière.

Le 13 septembre, le peloton cycliste se rend à Jaulzy, y rassemble les péniches trouvées disponibles entre Attichy et Viesur-Aisne. Viesur-Aisne. pont de circonstance est construit par le génie avec ces péniches et facilite le passage de l'Aisne à quelques éléments de la division.

Les gendarmes assurent la garde du pont pendant le passage des troupes.
A 20 heures, le lieutenant-colonel reçoit un nouveau télégramme Ministre de la guerre, le nommant commandant de la gendarmerie de la région du Nord, région formée des territoires territoires envahis des lre et 2e légions et créée par décret du 9 septembre. Ce télégramme lui ordonne, en outre, de rejoindre Boulogne--sur-Mer avec son détachement.

Le général Ebener remet alors au lieutenant-colonel une lettre conçue dans les termes suivants : « Au moment où le détachement de gendarmes placé sous les ordres du lieutenant-colonel Villette va se séparer du 6e groupe de divisions de réserves, le général commandant ce groupe tient à remercier cet officier supérieur, ainsi que les gendarmes placés placés ses ordres, du concours empressé et dévoué qui a été trouvé chez eux dans des circonstances critiques et qui ne s'est pas amoindri depuis. »

« Le général regrette de les voir quitter le 6e groupe au moment moment ce dernier s'avance sur les routes de la victoire. « Signé : EBENER. »
Le 16 septembre, le détachement rentre à Boulogne. Rôle des brigades 'qui n'ont pu être constituées en unités combattantes par le chef de la lre légion.
Les brigades qui ne purent faire partie des unités combattantes combattantes par le chef de la 1re légion se replient et rentrent à leur résidence alternativement, suivant les mouvements et la pression de l'ennemi, et combattent lorsqu'elles se trouvent en contact avec ce dernier..

Section d'Avesnes.

Le 26 août, les brigades de la section d'Avesnes (sauf celles de Bousies et de Berlaimont), coupées d'Arras par l'invasion, se joignent aux troupes en retraite et marchent avec la prévôté du 18e C. A.

Le 29 août, én flanc-garde d'une colonne à l'ouest de La Ilériela-Viéville, Ilériela-Viéville, échangent des coups de feu avec un important détachement de cavalerie ennemie.

Le 30, elles participent au service du champ de bataille de Guise.
Dans la nuit du 31 août au Ier septembre, escortant un détachement détachement 22 prisonniers allemands, elles aident une section de zouaves à anéantir une patrouille de 17 uhlans.

Le 4 septembre, elles reçoivent l'ordre de s'embarquer à destination destination Paris, d'où elles sont dirigées sur Limoges.

La brigade de Landrecies quitte sa résidence le 25 août, suit les troupes pendant la retraite et est affectée, le 7 septembre, à la prévôté du 1er C. A., avec laquelle elle reste.
Quelques brigades de l'arrondissement de Cambrai (Caudry, Le Cateau, Solesmes, Clary) suivent les troupes britanniques, et, ne pouvant gagner Arras, prennent la direction de Rouen, où elles parviennent le 5 septembre. Elles sont dirigées le 6 sur Limoges.

La brigade d'Haubourdin se retire à Dunkerque, où elle reste jusqu'au 21 septembre.

Section de Lens.

Les brigades de la section de Lens, auxquelles se joignent successivement les brigades de Cysoing, Quiévrechain, Ann?nlin, Ann?nlin, Pont-à-Marcq, La Bassée, Aubigny-au-Bac, Vimy, Rouvroy et Fonsquevilliers, patrouillent dans toute la région, recueillent des renseignements sur la. marche de l'ennemi l'ennemi suivent ses mouvements jusqu'à ce qu'elles soient obligées obligées se replier définitivement à Béthune, les 3 et 14 octobre; sauf celle de Foncquevilliers, qui rejoint sa résidence le 20 septembre, septembre, le 4 octobre, sa caserne ayant été démolie par des obus, se retire à Pas-en-Artois. Parmi tes brigades, il faut citer celle de Cysoing, qui, après sa belle conduite du 23 a.oût, continue dé se tenir en contact avec l'ennemi.

Le 26 août, elle attaque à Sainghien-en-Mélantois Une patrouille patrouille de cavaliers et de cyclistes allemands, la poursuit jusqu'à Ennervelin, lui blesse un cavalier et en fait un autre prisonnier. prisonnier. la soirée, cette même brigade rencontre à Pont-àMarcq Pont-àMarcq automobile montée par des officiers allemands et l'oblige à partir en vitesse vers la frontière.

Elle ne quitte sa résidence, le 31 août, que lorsque l'ennemi occupe tout son territoire.

Elle revient du 19 au 24 septembre, jour où elle part définitivement définitivement l'ordre du commandant de la compagnie.

Tout le personnel de cette brigade est cité à l'ordre de la légion légion 7 octobre 1914.

Le 24 septembre, le gendarme Cappe, blessé au cours d'une patrouille, est conduit dans une ambulance à Cysoing et ne peut être évacué avant l'arrivée des Allemands. Il est porté disparu.

La brigade d'Aubigny-au-Bac mérité également une mention spéciale. Après son action du 24 août, elle se maintient dans sa circonscription, malgré la présence de l'ennemi.

Le 28 août, les militaires de cette brigade tuent deux Allemands Allemands reconnaissance dans sa circonscription.

Les brigades de la section de Béthune opèrent comme celles de Lens et rejoignent leurs résidences vers le 15 septembre.

Dans l'arrondissement d'Hazebrouck, celles de l'arrondissement, l'arrondissement, Lannoy, d'Houpline et de Laventie, réunies à Cassel, repoussent des patrouilles ennemies les 4 et 13 septembre 1914.

Quant à celles de la section de Maubeuge, elles se sont repliées repliées la place, sauf celle du Quesnoy, qui a pu gagner Arras, Arras, elles ont été faites prisonnières de guerre, avec la garnison, garnison, 7 septembre 1914.

Actions des brigades isolées.

Le 13 septembre, la brigade de Hondschoote se joint à un détachement de douaniers, attaque et repousse à Port-Capelle un fort détachement de cavaliers et cyclistes ennemis.

Le 3 octobre, les brigades de Leforest et d'Oignies, renforcées renforcées dragons isolés, engagent un combat avec quinze uhlans, les tiennent en échec pendant plusieurs heures, permettant à un peloton de dragons qui se trouve dans une situation très critique de rejoindre son point de ralliement. (Citations à l'ordre de la légion du 22 février 1915.) Le même jour, la brigade Carvin engage le combat avec une avant-garde allemande, tue un cavalier et un cheval, mais doit se retirer devant des forces considérables.

Le gendarme Delplaee, de Billy-Montigny, disparaît le 3 octobre octobre le feu de l'ennemi. Le 4 octobre, la brigade de Wormhoudt capture une patrouille de cinq cavaliers allemands, dont un officier, après un combat de courte durée.
Au début d'octobre, les brigades de Merville, La Gorgue et une partie de celles d'Hazebrouck se joignent à celles de Bailleul, Bailleul, l'ennemi fait des incursions.

Le 8, une patrouille allemande doit se retirer sous le feu d'un poste de gendarmerie établi en gare de Bailleul. Le même jour, les brigades de Cassel et de Steenwoode, sous le commandement du chef de brigade de Cassel, dispersent, par leur feu, une reconnaissance de trente cavaliers allemands.

Les brigades de Gravelines et de Bourbourg se distinguent particulièrement par l'initiative, l'activité, le dévouement déployés déployés l'arrivée en masse de plusieurs milliers de réfugiés, provenant des régions menacées par l'ennemi, pendant les mois d'octobre et de novembre 1914. Des félicitations sont adressées aux chefs de ces brigades par le général gouverneur de Dunkerque Dunkerque le général commandant la région du Nord.

Rôle des brigades de la 2e légion.

En 1914, à la déclaration de guerre, le territoire de la 28 légion prenait contact avec les frontières allemande, luxembourgeoise et belge par les arrondissements et sections de Longwy, Montmédy, Rocroi, Mézières.
Dès les premiers jours, les brigades sont aux prises avec les patrouilles allemandes. Elles leur tiennent tête, les armes à la main, et font quelques prisonniers.

Le 22 août, dans les rues de Piennes, les brigades de XivryCircourt, XivryCircourt, Piennes, enveloppées par une charge de cavalerie, cavalerie, doivent leur salut qu'à leur courageuse défense et à leur sang-froid.
Le 24 août, à Longwy, le capitaine Desprez, commandant la section, est tué par un obus; un gendarme est grièvement blessé. Les brigades de cette place assiégée sont faites prisonnières.

Au moment de la retraite, les brigades se replient au fur et à mesure que les armées françaises évacuent le territoire et rejoignent rejoignent localités qui leur ont été indiquées. L'arrondissement L'arrondissement Montmédy se joint à la prévôté du 2* C. A., à laquelle il reste attaché jusqu'en 1916.

Les arrondissements de la compagnie des Ardennes se replient replient Fismes, puis, le 2 septembre, sur Creil, d'où la compagnie compagnie dirigée sur Rennes, siège de la 2e région. Après la victoire de la Marne, elle sera placée à Lens.

Du 26 août au 23 septembre, les autres brigades de la 2e légion se replient successivement, la compagnie de la Somme sur Gamaches, Gamaches, compagnie de l'Aisne sur Romilly.

Le 31 août, la brigade de Boves prend contact avec une patrouille patrouille cavaliers allemands, à la gare de Conty; un peloton du 59 cuirassiers, attiré par le bruit de la fusillade, arrive et s'empare d'un lieutenant et de deux uhlans.

Rencontre de Trosly-Loire et de Coucy-le-Château.

Pendant son repliement, la compagnie de l'Aisne a des épisodes épisodes au cours desquçls se distingue particulièrement le sous-lieutenant Dirand, commandant la section de Chauny.

Le 30 août 1914, cet officier doit rejoindre le capitaine com- 4 mandant l'arrondissement de Saint-Quentin, dans les environs de Coucy-le-Château. Des patrouilles allemandes, signalées aux abords de cette localité, se replient vers Trosly-Loire, lorsque le sous-lieutenant Dirand, à la tête d'un groupe de gendarmes cyclistes, pénétrant dans le village, y rencontre les Allemands déployés sur deux rangs en travers de la route. Le détachement Dirand riposte au feu de l'ennemi tout en se retirant vers l'entrée l'entrée Trosly-Loire, où un renfort de cavaliers à pied, de l'arrondissement Saint-Quentin, lui permet d'arrêter l'ennemi et d'effectuer son repliement sur Coucy-le-Château. Dans cette  affaire, chef de brigade et un gendarme, cernés par l'ennemi, ne peuvent rallier le détachement qu'à la faveur d'effets civils empruntés dans le village. Trois gendarmes sont blessés, le gendarme gendarme tué et un gendarme disparaît.

A Coucy-le-Château, pendant que le gros de la gendarmerie à cheval attend le signal du départ, dans la cour de la caserne, un escadron de cavaliers allemands arrive et y pénètre. Le sous-lieutenant Dirand, se croyant cerné, ordonne à ses cavaliers de se placer derrière le bâtiment et leur fait mettre pied à terre pour le combat à pied. L'ennemi, surpris par cette manoeuvre, s'arrête et se porte en arrière, pour prendre une formation de combat. Le sous-lieutenant Dirand met à profit ce léger répit, fait monter à cheval ses cavaliers et, sabre à la main, s'élance à leur tête dans la direction d'Anisy-le-Château.

Cette manoeuvre audacieuse, en mettant le désarroi chez l'adversaire, l'adversaire, au détachement de gendarmerie d'échapper à l'encerclement, La fusillade nourrie dirigée sur lui n'eut aucun résultat.

Le 3 janvier 1915, le sous-lieutenant Dirand était nommé chevalier chevalier la Légion d'honneur; les gendarmes Ravaux, Bouixière, Cailleux, Garottin et Cloét recevaient la médaille militaire.

Le 6 septembre, le mouvement de repliement de la 2e légion, commencé le 4 août, est terminé.

Le 8 septembre, la gendarmerie de l'Aisne est mise à la disposition disposition la D. E. S., à Esternay.
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