Reconstitution Gendarmerie Sud Est
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Message par Président Dim 6 Aoû - 20:38

LA GENDARMERIE DURANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE PARTIE 3 9akh910


Dès le 10 septembre, après la bataille de la Marne, les Allemands Allemands en retraite.

De tous côtés, la gendarmerie de la 20 légion, qui a rejoint ses résidences, multiplie les patrouilles pour renseigner le commandement la situation de l'ennemi.

Dans l'arrondissement d'Abbeville, les brigades le rencontrent à Doullens, à Fieffes et lui font des prisonniers. Dans ces rencontres se signalèrent tout particulièrement les brigades d'Abbeville, Crécy-en-Ponthieu, Ailly-le-Haut-Clocher, Bernaville, Domart-en-Ponthieu, Flixécourt, Picquigny et Villers-Bocage.

Le 21 septembre, la compagnie des Ardcnnes quittait Lens pour rejoindre Douai.
Le chef de la lre légion constitue des détachements.

Le lieutenant-colonel Villette, nommé commandant de la gendarmerie gendarmerie la région du Nord, rentre à Boulogne le 16 septembre, septembre, dans cette ville le personnel replié des lra et 26 légions, sauf la compagnie de l'Aisne et quelques éléments de la 2e légion qui conservent des affectations spéciales en dehors dehors la région. Il répartit ce personnel de la façon suivante :
`
Le 17 septembre, un détachement de 150 hommes des arrondissements arrondissements et de Cambrai, sous le commandement du chef d'escadron du Pas-de-Calais, avec le capitaine d'Arras et le sous-lieutenant de Cambrai, est envoyé à Arras pour assurer la sécurité aux environs de cette ville, poursuivre les patrouilles ennemies et protéger les ouvrages d'art.

Le 21 septembre, deux détachements, de même force, ayant mêmes objectifs, partent, l'un pour Lille, l'autre pour Douai.
Le premier, formé des brigades des sections de Lille et de Roubaix, est commandé par le chef d'escadron commandant la compagnie du Nord, avec les capitaines de Lille et de Roubaix.

Le deuxième, formé des brigades des arrondissements de Douai, de Valenciennes et d'Avesnes et de la compagnie des Ardennes, est commandé par le chef d'escadron commandant la compagnie des Ardennes, avec les capitaines de Valenciennes et de Mézières Mézières le sous-lieutenant d'Avesnes.

Le 22 septembre sont organisées deux sections d'autos-mitrailleuses, d'autos-mitrailleuses, l'une au détachement d'Arras, l'autre à celui celui Douai.
Le 21 octobre, les brigades de Dunkerque sont renforcées par un détachement de 10 hommes qui, plus tard, sera porté à 20.

Nous allons étudier quel fut, pendant la guerre, le rôle des détachements constitués dans la région du Nord.

Détachement de Douai.

Le 22 septembre 1914, le commandant de la compagnie des Ardennes arrive à Douai avec son détachement et se met à la disposition du général Plantey, gouverneur de la place, qui lui donne la mission de faire des reconnaissances pour obtenir des renseignements sur la marche de l'ennemi.

Le 24 septembre, une reconnaissance de 30 cavaliers et 50 cyclistes cyclistes attaquée à la sortie du village de Roncourt par des forces très supérieures qui l'obligent à se replier après un vif engagement. engagement. colonne a un tué, gendarme Billaudel, de Fumay, Fumay, blessé mortellement, gendarme Etienne, de Charleville, et trois blessés.

Le 29 septembre, le détachement reçoit une section d'autosmitrailleuses.  Dans la soirée du 30 septembre, un mouvement offensif allemand allemand dessine au sud-ouest de Douai. Le 1er octobre, ce mouvement s'accentue.

Les abords de Douai sont défendus par une batterie d'artillerie, fractions de deux régiments territoriaux d'infanterie et le détachement de gendarmerie. Pendant toute la matinée nos troupes tiennent, sous un feu intense, espérant l'arrivée de renforts. renforts.

Vers 13 heures, devant des forces supérieures dont il est impossible impossible le nombre, les défenseurs se replient dans la place. L'ennemi exécute un mouvement tournant dans le but évident d'envelopper la ville et de couper la retraite à nos troupes.

Le général Plantey donne l'ordre d'évacuation.

Le commandant de l'arrondissement de Valenciennes se replie avec une partie du détachement de gendarmerie, escortant le convoi d'un régiment territorial d'infanterie, et se dirige sur Hénin-Liétard.

A 15 h. 30, deux capitaines de gendarmerie, secondés par un lieutenant du 6e dragons, parviennent, par leur attitude résolue, à arrêter une panique qui se produisait dans les rangs d'une grosse fraction d'un régiment territorial d'infanterie.
Grâce aux dispositions judicieuses qu'ils surent prendre, ils réussirent à prolonger la résistance jusqu'à la nuit, ce qui permit permit l'écoulement du convoi où se trouvait le drapeau du régiment territorial avec son escorte.

A la suite de cette affaire, les deux capitaines, un chef de brigade brigade cinq gendarmes furent cités à l'ordre de la brigade. Le chef d'escadron commandant la compagnie des Ardennes, le sous-lieutenant commandant la section d'Avesnes, trois chefs de brigade et neuf gendarmes mitrailleurs, surpris dans Douai par l'ennemi, furent faits prisonniers, après s'être héroïquement défendus.

Détachement de Lille.

Le 22 septembre 1914, le détachement de Lille. s'établit à la gare, avec une compagnie du se régiment d'infanterie territoriale. Territoriale.

Le 24 septembre, cette compagnie ayant quitté Lille, où il n'existe plus aucune troupe de ligne, le détachement reçoit du lieutenant-colonel Villette l'ordre de cantonner à Canteleu, afin d'éviter toute surprise. Des patrouilles explorent les environs où l'ennemi réapparaît le 2 octobre.

Les 2 et 4 octobre, des reconnaissances allemandes sont attaquées attaquées dispersées.

Le 4 octobre, une patrouille de 7 gendarmes à cheval, sous le commandement du chef de brigade de Tourcoing, attaque, à la sortie d'Hellemmes, une reconnaissance ennemie de 25 cavaliers  précédée de 2 cyclistes, blesse un cavalier et le faït prisonnier, met les autres en fuite, capture deux chevaux.  

Quelques troupes françaises reviennent à Lille pour tenter- ,,!; d'arrêter l'ennemi aux portes de la ville. Dès le 8 octobre, elles se retirent.

Le 9 octobre, l'ennemi est signalé en force au nord-ouest et au sud-est de la place; le détachement se replie dans la direction de Béthune, par la seule route restée libre, que suit une colonne de plus de 20.000 réfugiés des centres de Lille, Roubaix, Tourcoing, Tourcoing, la plupart jeunes gens ou hommes de vieilles classes classes astreints aux obligations militaires. Le détachement va cantonner à Vieille-Chapelle, après avoir essuyé le feu de l'ennemi à Maisnil-en-Vappes.
Le 10, à Lillers, le commandant de la compagnie du Nord re çoit l'ordre de conduire son détachement à Heuchin, Fruges, Anzin, pour assurer l'ordre parmi la foule des habitants des régions envahies, réfugiés dans cette région, et qui gênent le mouvement des troupes.

Détachement de Béthune.

1914

Le 14 octobre 1914, le détachement venant de Lille est rassemblé à Béthune, où se trouvent déjà les brigades d'Armentières, et de La Bassée, qui ont dû se replier avec les troupes françaises en retraite. Pendant leur repliement, les brigades d'Armentières et d'Houplines se sont jointes à un peloton de dragons pour repousser un parti ennemi qui attaquait un train régimentaire. En liaison avec les brigades de la section de Béthune et avec celles en bordure du front : Laventie, Cambrin, Bully-Grenay, Noeux, le personnel est employé, pendant les mois d'octobre et de novembre, à l'évacuation des réfugiés qui stationnent en grand nombre sur le territoire et manquent de tout, puis de la population des localités voisines de la première ligne. Des renforts renforts prélevés dans le détachement et envoyés dans l'arrondissement l'arrondissement Saint-Omer pour y coopérer également au service d'évacuation des réfugiés.

Des patrouilles parcourent chaque jour toutes les localités et agglomérations en bordure du front. Des postes occupent les carrefours, les ponts. Des détachements sont fournis à l'armée anglaise pour la surveillance des travailleurs civils embauchés pour l'organisation du front : construction des abris, postes de commandement, boyaux de communications, centres de résistance,
Des gradés et gendarmes, connaissant particulièrement la zone avancée aux mains de l'ennemi, sont employés comme observateurs observateurs l'artillerie lourde anglaise.

1915.

Béthune est le centre d'un réseau routier très important. important.
En 1915, la présence de nombreuses troupes britanniques, la proximité des mines, dont le nombre des travailleurs est triplé, rendent la circulation extrêmement active dans la ville et aux environs. Cette situation favorise les agissements des espions, des suspects. Des postes d'examen, reliés entre eux par des patrouilles, patrouilles, créés, aux issues de la ville, pour. exercer une surveillance étroite sur les voyageurs, tant militaires que civils.
Au cours du premier semestre, la gendarmerie procède à l'arrestation l'arrestation 102 civils et de 48 militaires.

Six citations établissent le zèle et le dévouement du personnel pendant l'année 1915.

Le 26 juin, le chef de brigade Devick, de Liévin, et le gendarme de Lens, sont en tournée sur la route d'Arras. Arrivés au hameau du Petit-Sain, un obus de gros calibre éclate entre eux. Le chef de brigade est tué, le gendarme grièvement blessé.

Le 22 juillet, pendant un violent bombardement, un chef de brigade et deux gendarmes sortent de leur abri pour aller porter secours à des personnes blessées et les conduire à l'hôpital.

Au 31 décembre 1915, Béthune a reçu 1.650 obus de tous calibres calibres 16 bombes. Dans la population civile, on compte 70 victimes. victimes. dégâts matériels sont très importants.

1916.

Le bombardement de Béthune est intermittent, il atteint atteint grande violence en juillet et en août. En fin d'année, la ville jouit d'un calme relatif.

Le 26 avril, une attaque de l'ennemi est précédée d'une forte émission de gaz asphyxiants qui s'étendent sur la ville pendant une heure et demie, incommodant fortement la population.

Le 7 août, la caserne de gendarmerie est détériorée par la chute d'un 380 dans le voisinage.

Le détachement continue d'assurer le même service qu'en 1915, donnant toute satisfaction au commandement.

1917.

Béthune subit vingt-six bombardements par canons, au cours desquels elle reçoit 384 obus de gros calibre; vingt-sept bombardements par avions, qui laissent tomber 300 bombes et torpilles : 74 personnes sont tuées, 98 blessées. Dans la seule journée du 22 décembre, cinquante-cinq torpilles de fortes dimensions dimensions 34 personnes et en blessent 36. La gendarmerie se prodigue, contribuant à l'extinction des incendies, secourant les blessés. Le capitaine commandant la section de Béthune et un gendarme sont cités à l'ordre.

1918.

Le détachement, à l'effectif de 23 hommes, assure le service de la circulation, sans incident important.

Jusqu'au 9 avril, Béthune supporte dix bombardements par obus de gros calibre et d'avions. Du 9 au 12 avril, la ville, bombardée bombardée interruption, est évacuée complètement. Le 12 avril, le détachement va cantonner à Bruay, où il assure l'ordre pendant pendant de la population civile.

Le 9 mai, un poste de huit gendarmes est réinstallé à la caserne caserne Béthune.
Les bombardements, d'une violence croissante, se succèdent sans interruption; la moitié de la ville est en feu. Pour arrêter les progrès des incendies, l'autorité militaire anglaise est contrainte contrainte faire sauter des immeubles à la dynamite. Les gendarmes gendarmes dépensent sans compter pour porter secours aux victimes. Victimes.

Le 1er juillet, le détachement prend .le nom de section B. R. et retourne à Bruay, où il séjourne jusqu'au 1er septembre, date de la réinstallation définitive à Béthune. Du 1er septembre au 2 octobre, les bombardements sont incessants, mais moins violents. Le 2 octobre, la ville est complètement dégagée.

Détachement d'Arras.

Le détachement d'Arras, comprenant 150 hommes des arron-3 dissements d'Arras et de Cambrai, opère d'abord en liaison avec un régiment de goumiers. Des patrouilles prennent le contact presque chaque jour avec l'ennemi qui occupe la région est d'Arras.

Le 19 septembre 1914, une patrouille de gendarmes cyclistes rencontre à Croisilles une patrouille allemande de quatre cavaliers, cavaliers, cyclistes et en blesse un. Une autre patrouille capture capture Bapaume deux chevaux allemands. Le septembre, une patrouille de gendarmes cyclistes, appuyée appuyée attaque près de Vic-en-Artois une reconnaissance de 50 uhlans, la disperse, la poursuit jusqu'à Cambrai où elle lui tue deux hommes.

Le 22 septembre, 12 uhlans sont signalés aux abords d'Arras. Des gendarmes cyclistes se portent à leur rencontre, leur blessent blessent hommes et mettent les autres en fuite.

Le 23 septembre, une reconnaissance de deux autos-mitrailleuses autos-mitrailleuses que la brigade de Beaumetz-les-Loges, aux prises une patrouille mixte de 120 cavaliers et cyclistes ennemis, sur le point d'être enlevée. La reconnaissance ayant été renforcée par une troisième auto-mitrailleuse et 40 cyclistes, la brigade est dégagée et l'ennemi s'enfuit. Poursuivi, il est rejoint à Wauquetin où il perd plusieurs hommes et huit chevaux. Au cours de cette action, le chef de brigade Dugrimont, de Vic-enArtois, Vic-enArtois, tué d'une balle dans la gorge.

Dans la soirée, une patrouille de gendarmes à cheval rencontre rencontre La Resset trois cavaliers ennemis qui sont tués après un court engagement. Un peu plus tard, trois cavaliers allemands, essayant de s'approcher du pont d'Agny, se heurtent à un petit poste de gendarmes à pied qui en blesse deux.

Le 24 septembre, les patrouilles ennemies deviennent de plus en plus nombreuses et plus actives. Des patrouilles mixtes de goumiers et de gendarmes leur donnent la chasse, tuent quatre cavaliers et font quatre prisonniers.

Le 27 septembre, une reconnaissance de 30 gendarmes, avec une auto-mitrailleuse, rencontre à l'entrée de Bapaume quatre cavaliers allemands qu'elle blesse et qui se retirent à l'entrée du village. Là, elle se heurte à une compagnie d'infanterie ennemie.

La reconnaissance doit se replier rapidement; le gendarme territorial territorial de la brigade de Bapaume, qui s'est trop aventuré aventuré le village, disparaît. Dans les premiers jours d'octobre, l'ennemi tente d'investir la ville qu'il commence à bombarder. Le détachement est placé sous les ordres du général Barbot, commandant la place. Il assume, assume, lui seul, la lourde tâche du rétablissement de l'ordre et de l'assainissement de la ville. Pendant qu'une partie du personnel fin au pillage et au maraudage, l'autre partie transporte les cadavres d'hommes et de chevaux abandonnés depuis plusieurs jours, enfouit les uns et incinère les autres.

Le général Barbot, commandant la place, le général commandant commandant région du Nord félicitent les officiers et les militaires du détachement pour l'intelligence, l'activité, le dévouement dont ils ont fait preuve dans l'accomplissement de leur mission.

Le général Anthoine, commandant la division, chargé de la défense de la ville, s'adjoint le détachement qui, en cas d'attaque, d'attaque, occuper un secteur avec des autos-mitrailleuses.

A partir du 25 octobre, le détachement aide aux travaux d'organisation de la défense intérieure de la ville et établit des barricades, tranchées, des réseaux de fil de fer au travers des rues.

Depuis les premiers jours d'octobre, la ville d'Arras est violemment chaque jour. Le personnel du détachement est employé à l'extinction des incendies, à l'entretien des lignes télégraphiques et téléphoniques à l'intérieur de la ville. Cinq gendarmes sont blessés au cours de ces services par éclats d'obus ou coups de fusils.

Des équipes sont constituées, avec quelques gradés et gendarmes, gendarmes, explorer de vieux souterrains conduisant vers les lignes lignes Des travaux d'aménagement sont effectués. Des galeries, des postes d'écoute souterrains sont créés à proximité des tranchées.

1915.

Sept postes de gendarmes sont installés à la périphérie périphérie la ville avec mission d'assurer le service de la circulation. La population est revenue relativement nombreuse. Des soldats isolés de toutes armes, de tous services, parcourent la ville. De nombreux actes de pillage se commettent chaque jour. Des patrouilles liaison entre les postes et dans l'intérieur de la ville sont chargées de ramasser les isolés, les traînards, les maraudeurs,

Le bombardement est intermittent. Il atteint parfois une très grande violence. La gare, la préfecture, l'hôtel de ville, la cathédrale, cathédrale, palais Saint-Waast servant de musée, les églises, l'hôpital militaire du Saint-Sacrement, sont tour à tour les objectifs des nombreuses batteries ennemies et deviennent la proie des projectiles.

En ville, les immeubles endommagés d'abord par les premiers obus s'écroulent peu à peu sous le bombardement qui continue ou sont incendiés. Chaque immeuble incendié est repéré par l'artillerie ennemie qui en arrose copieusement les abords, et c'est dans ces conditions qui rendent les travaux d'extinction de l'incendie, de sauvetage et de secours aux victimes extrêmement difficiles et dangereux que les gendarmes se dépensent sans compter. Ils sont toujours au premier rang partout où un sinistre sinistre signalé. Les locaux qui leur servent de cantonnements ou de postes ne sont pas épargnés : le bureau du détachement est atteint par un obus dans la nuit du 26 au 27 mars 1915. Le 14 mai, le poste de gendarmerie de Méaulens est détruit. Le personnel de ce poste, occupé dans le voisinage à éteindre un incendie, ne doit son salut qu'à cette circonstance. Le 23 juin, les postes de Beadrimont et d'Amiens subissent le même sort.

Aussi le détachement a-t-il sa part de blessés glorieux : 14 gradés gendarmes sont blessés par coups de feu ou éclats d'obus. L'un d'eux, le gendarme Mahieu, de Cambrai, meurt des suites de ses blessures. Le capitaine commandant le détachement est blessé le 26 novembre. D'autres subissent des intoxications par les gaz, notamment le 19 juin. Malgré tout, la surveillance exercée les gendarmes ne se ralentit pas et, avant la fin du premier premier elle aboutit à l'expulsion de près de 400 indésirables.

Le 26 juin, les autorités font évacuer la ville par la population. L'opération se poursuit jusqu'au 4 juillet. Les services. rendus par le détachement au cours de l'année valent au personnel huit citations comportant l'attribution de la croix de guerre.

Le 22 mai, le général Anthoine adresse au détachement la lettre :
« En quittant les fonctions de commandant supérieur de la défense d'Arras, je tiens à exprimer toute ma satisfaction au capitaine capitaine et au détachement de gendarmerie d'Arras sous ses ordres. « Avec un zèle et un dévouement qui ne se sont jamais démentis, des conditions toujours pénibles et souvent périlleuses, ils ont, dans une ville exposée à un bombardement fréquent, assuré un service délicat qui a exigé d'eux des qualités d'énergie, de tact et d'abnégation. A tous, j'adresse mes sincères remerciements. Remerciements. »

Par décision du 19 juin précédent, le général commandant la 20e D. 1. avait cité à l'ordre de la division le détachement d'Arras ; Sous les ordres du chef d'escadron Poitel, puis du capitaine Duhamel, secondé par le sous-lieutenant Courtelin, a assuré avec entrain et dévouement un service délicat et pénible exigeant beaucoup d'énergie, de tact et d'abnégation. Chargé tout d'abord d'assurer la sécurité de la région, a poursuivi énergiquement et mis en déroute des partis de cavalerie allemande; a ensuite maintenu l'ordre dans la ville soumise à de fréquents bombardements.  Contribué à sa mise en état de défense, en construisant des tranchées, des barricades et des galeries de mines; s'est employé ellfin à combattre les nombreux incendies allumés par les obus.

« A eu, dans l'accomplissement de ces diverses missions, quatre quatre dont un brigadier, et quinze blessés. »

1916.

Pendant toute l'année, l'ennemi continue son ?uvre de destruction systématique de la ville. Un à un, les bâtiments publics sont démolis, les immeubles s'effondrent sous les obus.

La caserne de gendarmerie reçoit des obus les 30 juin, 10 et 25 juillet, 13 et 22 octobre. Les postes occupés par les gendarmes sont touchés plusieurs fois. En l'absence de boyaux de communication, comme il en existe tout le long du front pour accéder aux premières lignes, les rues tortueuses d'Arras servent d'abris aux patrouilles. Les gendarmes gendarmes les maisons, se hâtent d'un couvert à l'autre, s'efforcent s'efforcent voir sans s'exposer.

Lorsque l'armée britannique remplace les troupes françaises le 5 mars, les gendarmes récupèrent le chargement de trente trois automobiles d'effets, objets, armes, munitions abandonnés par nos soldats. Les blessés sont moins nombreux qu'en 1915. Un officier, quatre gradés et gendarmes sont blessés; le gendarme Montfort meurt des suites de ses blessures.

Le 28 décembre, le personnel du poste de Baudimont est gravement gravement par huit obus à gaz asphyxiants qui éclatent à proximité.
Pendant toute l'année, de nombreux maraudeurs sont arrêtés et déférés au conseil de guerre.

Deux officiers, six gradés et gendarmes obtiennent des citations citations cours de l'année 1916.

1917.

Pendant les sept premiers mois de l'année 1917, Arras Arras connaît que quelques jours de calme. Le bombardement par obus de tous calibres est la manne quotidienne des quelques habitants qui s'obstinent à rester et des militaires que leur service service dans la ville. Chaque bombardement comporte l'emploi l'emploi à gaz asphyxiants, qui font, dans les caves et abris souterrains, de nombreuses victimes.

Les Anglais ont installé des dépôts de munitions dans la ville, aux abords immédiats; successivement, ces dépôts sautent, semant semant mort et la dévastation dans les quartiers voisins. Le 28 janvier c'est à l'alcazar, le 5 avril au jeu de paume, le 8 avril aux hangars du génie, le même jour à Achicourt.


Le faubourg Saint-Sauveur est complètement détruit par les explosions des 9 et 25 avril; plus de 30.000 obus explosent à cette dernière catastrophe. catastrophe. le quartier de la gare, un dépôt d'essence est incendié, le 2 mai, par les obus. Le 4 mai, un incendie éclate aux magasins généraux, occasionnant l'explosion d'un important important de munitions, laquelle cause la destruction de tout un quartier de la ville.

L'offensive du commencement d'avril 1917 oblige l'ennemi à se retirer. La ville est quelque peu dégagée, mais reste sous les obus tirés à 10 et 15 kilomètres seulement.

Le recul de l'ennemi ayant donné confiance, 1.400 personnes reviennent ou se maintiennent à Arras et dans ses faubourgs et travaillent au relèvement des ruines.
Pendant cette année 1917, le détachement ne faillit pas à la réputation qu'il s'est acquise. Six gendarmes sont blessés. Deux médailles militaires, quatre citations à l'ordre, quatre témoignages satisfaction sont accordés par les autorités.

1918.

Jusqu'au 20 mars 1918, la population bénéficie d'un calme relatif.
Le 22 mars 1918, l'offensive allemande se déclanche. L'ennemi L'ennemi Arras et ses faubourgs d'obus explosifs et à gaz. La population se réfugie dans les caves, les abris. Les gendarmes par ordre, à évacuer la ville. Deux d'entre eux sont blessés pendant ce service. Un gradé est cité à l'ordre.

Malgré le danger permanent auquel il est exposé, le détachement détachement toujours la caserne, fortement détériorée, particulièrement particulièrement et visée fréquemment. Mal ravitaillé, perpétuellement perpétuellement alerte, il conserve un moral superbe. L'avance victorieuse des troupes alliées dégage la ville et les bombardements cessent à partir du 3 octobre 1918.

Détachement d'Armentières.

1914.

Le détachement, formé le 9 novembre 1914, sous leq ordres du capitaine de Lille, comprend les brigades de Lille, Haubourdin, Canteleu, La Madeleine, Ann?ulin. Il assure un service d'ordre et de sécurité à Armentières et aux environs.
La ville est fréquemment bombardée. Les gendarmes secourent secourent blessés, combattent les incendies, empêchent le pillage et la maraude.


Le 14 décembre, le capitaine Dupont, commandant le détachement, est blessé. Il refuse de se laisser évacuer, estimant qu'il doit donner l'exemple à ses hommes.

1915.

Dans la nuit du 21 au 22 janvier 1915, la caserne de gendarmerie est atteinte par les obus. Pendant les six premiers mois de l'année 1915, la ville reçoit de 4.000 à 5.000 obus et 35 bombes d'avions qui démolissent 755 immeubles, causent 32 incendies, tuent plus de 100 civils et en blessent environ 33. Les gendarmes demeurent à leurs postes sous les bombardements, bombardements, à transporter les victimes, prêtant leur concours pour combattre les incendies, traînant parfois eux-mêmes les pompes sur les lieux des sinistres, et apportant partout l'aide 1 la plus efficace. Ces services ne leur font pas omettre le rôle spécial qui leur incombe. Pendant cette période, ils procèdent à 89 arrestations de pillards, suspects, déserteurs, etc.

Au cours de l'année, 17 gradés et gendarmes sont l'objet de citations élogieuses, et le capitaine Dupont est nommé chevalier de la Légion d'honneur. 1916. 1916. Pendant l'année 1916, le détachement continue à assurer assurer même service. Le 22 janvier, l'école professionnelle où il est cantonné devient inhabitable à cause des dégâts causés par les bombardements. Le détachement s'installe à l'usine Dansette. Un gendarme est cité à l'ordre.

1917.  

7.000 à 8.000 habitants sur 30.000 sont restés à Armentières juin 1917. Mais, à partir de juillet, le bombardement,  jusqu'alors dans quelques quartiers de la ville, s'étend sur toute l'agglomération et devient d'une grande violence.

Le 31 juillet, après un bombardement violent par obus à gaz asphyxiants, 150 personnes gravement atteintes sont évacuées. La gendarmerie visite les caves, les abris et découvre encore 26 personnes intoxiquées.

Le 1er août, sous un déluge d'obus, la gendarmerie commence à faire évacuer la population civile tout entière. Cette opération est terminée le 22, malgré la résistance de 700 à 800 personnes qui s'obstinent à rester et qu'il faut aller chercher dans les caves. Trois gendarmes sont blessés. Le capitaine Dupont, neuf gradés gendarmes sont cités à l'ordre au cours de l'année.

1918.

Les bombardements continuent. Les gendarmes sont obligés de faire leurs tournées porteurs de masques, l'air devenant devenant irrespirable. Un gendarme est gravement intoxiqué, deux sont blessés. L'ennemi, ayant franchi la Lys dans la soirée du 9 avril, attaque attaque Houplines. Le 10, le détachement quitte Armentières et se retire sur Vieux-Berquin, puis sur Hazebrouck. L'officier, 16 gradés et gendarmes sont cités à l'ordre.

Le 13 mai, le détachement est mis à la disposition du commandement commandement du Nord. Il renforce l'arrondissement de Dunkerque pour le service de la place.

Le 26' octobre, les brigades rejoignent leurs résidences respectives. respectives.
Détachement de Calais.

Le 11 novembre 1916, un détachement de 35 hommes est formé à Calais et mis à la disposition du gouverneur pour renforcer les brigades de la résidence, insuffisantes pour assurer le service service cette place, où est installée la base de l'armée belge.

Calais subit son premier bombardement par avions le 25 septembre septembre Il en subit de nombreux au cours des années suivantes. suivantes. gendarmes parcourent la ville à la recherche des victimes et participent au service d'ordre aux abords des immeubles immeubles ou détruits. Un gendarme de Bouchain est blessé. Le chef de brigade Baheux, de Lille, est tué le 5 décembre. Deux militaires du détachement sont cités à l'ordre.

Le 1er juillet 1918, le détachement est dissous. Les hommes qui le composent rejoignent leurs brigades respectives.

Détachement de Boulogne.

Le dépôt de la lre légion, installé à Boulogne, forme un détachement détachement effectif variable, de 150 hommes environ au début, qui est employé aux services de la place, où s'organise la base de l'armée britannique et d'où sont expédiés vers l'intérieur les nombreux réfugiés venant des régions envahies.
La base anglaise de Boulogne augmente d'importance à mesure mesure les effectifs de l'armée britannique s'accroissent.
En 1915, de nombreux camps sont installés aux abords de la ville et des cantonnements sont créés en pleine agglomération pour recevoir les militaires à leur débarquement.
Durant la guerre, Boulogne est souvent bombardée par avions.
Le 23 mars 1918, 29 torpilles tuent 13 personnes, en blessent une vingtaine et font d'importants dégâts matériels. A cette occasion, un chef de brigade est cité à l'ordre de la place. Le bombardement du Ier au 2 août est un des plus violents.

Le chef d'escadron commandant la compagnie du Pas-de-Calais Pas-de-Calais quelques gendarmes n'hésitent pas, malgré le danger, à se porter au secours des personnes ensevelies sous les décombres décombres maisons, bien que des éboulements. se produisent à chaque instant.

Le 13 octobre, le bombardement prend fin. Les habitants, rassurés par le recul de l'ennemi, rentrent et la gendarmerie prend part à leur installation.
Rôle des brigades situées en bordure du front pendant la période de stabilisation et au moment des opérations de 1918.

1914-1915.

Les brigades situées en bordure du front, et en particulier celles de Laventies, Cambrin, Béthune, Bully-Grenay, Bully-Grenay, Beaumetz-les-Loges, Albert, Combles, Péronne, etc., sont sous le feu de l'artillerie ou des mitrailleuses allemandes. Cambrin est à 1.700 mètres seulement des premières premières Les brigades un peu plus éloignées sont constamment constamment par avions.

Le 28 avril 1915, une pièce à longue longue envoie des obus sur Dunkerque. Les villes de SauitPol SauitPol de Rosendael reçoivent, l'une les coups longs, l'autre les coups courts de la pièce. Les victimes sont très nombreuses.

Le dock aux textiles du port de Dunkerque est incendié le 22 juin 1915. Il contenait des matières premières d'une valeur de plusieurs millions de francs.
Les casernes de gendarmerie deviennent bientôt inhabitables. Le personnel est obligé de s'abriter dans les caves ou dans des souterrains. Bravant les projectiles et les gaz, les gendarmes font face à toutes les obligations du service de Tanne en temps de paix, auxquelles s'ajoutent celles qui découlent de l'état de guerre et du voisinage de l'ennemi. Les autorités se plaisent à reconnaître les services rendus.
Deux officiers, quatorze gradés et gendarmes sont cités à l'ordre en 1915. Quatre gradés et gendarmes reçoivent des félicitations.

1916.

A partir de 1916, les bombardements deviennent de plus en plus fréquents et plus violents. La zone battueNest plus étendue.

A diverses reprises, des nappes de gaz délétères s'étendent sur les villes et les campagnes et leurs effets se font sentir jusqu'à jusqu'à kilomètres des premières lignes.

Le 19 mai, à Laventie, le gendarme Dumortier, de service à la résidence, est grièvement blessé par éclats d'obus et meurt le 14 juin. Six gros obus tombent sur la caserne de Cambrin.

Le 2 avril, le bâtiment de la caserne de N?ux est détruit par un obus incendiaire; la femme du gendarme Bourdon, mère de six enfants, est mortellement blessée; un gendarme est blessé assez grièvement. L'extension de l'armée anglaise et sa présence dans la région d'Amiens, avec de nombreuses forces françaises, venues pour les opérations offensives de la Somme (deuxième semestre 1916), ajoutent de nouvelles difficultés à l'accomplissement de la mission de la gendarmerie. C'est sans heurt et avec doigté que les gendarmes remplissent leurs devoirs.

Les effets du mouvement offensif opéré en 1916 par les armées amènent un repli de l'armée allemande en Picardie, le 17 mars 1917. L'arrondissement de Montdidier, en entier, et celui de Péronne, grande partie, se trouvent dégagés. Les brigades repliées depuis août 1914 reprennent leur place, pour la plupart dans des baraquements de fortune. Il en est de même pour certaines brigades de l'arrondissement de SaintQuentin Saint-Quentin de la section de Chauny.

1917.

L'activité de l'artillerie et de l'aviation ennemies redouble. redouble. plupart des casernes sont détruites.

A Steenwoorde, le 3 septembre, deux torpilles démolissent une maison en face de la caserne de gendarmerie, dont les portes, portes, fenêtres, une partie de la toiture sont arrachées. Un gendarme reçoit des blessures multiples par éclats de bombes; les autres gendarmes fouillent les décombres de la maison démolie démolie en retirent les victimes qui reçoivent les premiers soins des femmes des militaires de la brigade. Les circonscriptions de Cambrin, Laventie, Bully-Grenay sont plus éprouvées. Il Le village de Cambrin, dont il ne reste que des ruines, subit cent vingt bombardements par obus de gros calibres.

Les ruines de la caserne sont bombardées treize fois, recevant douze obus en un seul jour. Deux fois, les gendarmes, abrités dans les souterrains, indisposés par les gaz asphyxiants. Les balles de mitrailleuses ricochent sur les murs à tout instant. Les gendarmes éviteront le tir de plein fouet qu'en sortant de leur abri par un boyau souterrain. Le personnel des brigades de Laventie, Bully-Grenay et Cambrin resté en place depuis le début des opérations, sans défaillance, accepter de relève et vivant dans des abris. Il exécute son service avec ponctualité, assurant sa mission de surveillance jusqu'aux tranchées de première ligne. Cinq gendarmes gendarmes ces brigades sont cités à l'ordre. La brigade de Bapaume, réinstallée le 4 mai, surveille l'exécution l'exécution fouilles entreprises par quelques habitants revenus.

Elle reçoit en dépôt des papiers importants, des objets précieux?. précieux?. registres d'état civil retirés des décombres sont mis en lieu sûr.

Offensives allemandes vers Amiens et Calais.

1918.

Les offensives ennemies du 21 mars jettent un trouble trouble dans la région.
L'avance ennemie en direction d'Amiens, la mobilisation de la classe 1919, l'appel des classes 1920 et 1921, le rappel des sursitaires, à l'exception des mineurs, arrêtent, pendant les der- c niers jours de mars, la vie économique de la région.
Les brigades connaissent, encore une fois, pendant plusieurs semaines, les fatigues et les émotions des premiers jours de l'invasion  d'entre elles sont obligées d'abandonner leurs résidences.

La Ve armée britannique, qui défend les passages de la Somme, est impuissante à arrêter l'avance allemande. Les populations affolées, vers l'arrière. Pour la deuxième fois, les brigades des arrondissements de Péronne et de Montdidier doivent se replier devant l'ennemi. Ce mouvement n'est exécuté qu'à la dernière extrémité, lorsque l'évacuation des habitants èst terminée et que les brigades ne peuvent plus tenir sur leurs emplacements. 1 Les brigades de Corbie, Villers-Bretonneux et celles de l'arrondissement l'arrondissement Péronne se replient sur Amiens.
Les brigades de l'arrondissement de Montdidier gagnent Beauvais, à l'exception de la brigade d'Ailly-sur-Noye, qui va à Conty. A cette date, le 26 mars, la situation est critique : l'ennemi n'est qu'à une étape de la ville d'Amiens.

Les incursions d'avions sont journalières et les victimes nombreuses ville est soumise à un bombardement continu ; l'affolement l'affolement la population, qui s'éloigne. La gendarmerie de la Somme et des Ardennes se multiplie pour dégager les routes, routes, la circulation, assurer les mesures de protection et d'évacuation des blessés.

Dès les premiers jours d'avril, l'évacuation d'Amiens s'effectue ordre de l'autorité militaire. Un détachement de 45 hommes hommes la compagnie du Pas-de-Calais vient renforcer la police de la ville. La gendarmerie de la place est répartie en dix secteurs, placés sous les ordres d'un officier. Dans chaque secteur, un poste de gendarmerie, assisté d'une équipe de travailleurs, s'emploie à assurer .la fermeture des immeubles dans lesquels les bombardements ne cessent de faire des brèches. Le pillage est restreint à des cas isolés; les incendies combattus dès qu'ils apparaissent et la circulation est assurée. Sous les bombardements incessants, la gendarmerie de la place apporte, dans l'accomplissement de sa mission, une énergie un dévouement qui furent particulièrement remarqués, notamment lors des violents incendies de la rue Beauvais, des magasins généraux et du passage du Commerce. Du 21 mars au 1er mai 1918, 7 gendarmes furent blessés et 21 obtinrent des citations à l'ordre.

A Abbeville, on compte 150 victimes, tués et blessés, dans la population. De nombreux immeubles sont détruits. Les brigades brigades citées à l'ordre de la région du Nord pour leur belle attitude. Les brigades de Croisilles, Bapaume, Beaumetz-Ies-Loges, Foncquevillers, Arras, Bully-Grenay, Laventie, Cambrin, etc., sont contraintes d'abandonner leurs résidences après l'évacuation la population. Le 9 avril, l'ennemi réalise d'un seul bond une avance de 10 kilomètres. Le personnel de la brigade de Laventie ne peut s'échapper qu'à la faveur du brouillard, à l'exception d'un gendarme disparaît. A du 9 avril, le bombardement et les gaz rendent la ville de Béthune inhabitable ; la population fuit en toute hâte vers l'ouest.

Les 9, 10 et 11 avril, les gendarmes secourent les blessés, ainsi que les personnes ensevelies sous les décombres. Dans l'après-midi du 12, la section de Béthune se retire à Bruay, pour assurer le service d'ordre au triage des mineurs évacués. Elle y reste jusqu'à la fin du mois, continuant, par des patrouilles quotidiennes, et sous les obus, à assurer sa mission en même temps que la surveillance de Béthune et des communes encore accessibles de la circonscription. Mais c'est surtout dans l'arrondissement d'Hazebrouck que l'offensive ennemie se fait sentir le plus sérieusement. Merville, relativement calme jusqu’alors, malgré la proximité de l'ennemi, reçoit des obus de gros calibres les 16, 17, 22 et 23 mars.
Le 9 avril, au matin, des obus de tous calibres tombent sur la circonscription. Les voies de communications, les gares et les ponts sont particulièrement visés.
La brigade fait évacuer la population, les bestiaux, les approvisionnements des fermes, d'où elle chasse les fuyards portugais. Dans la soirée du 12, l'ennemi est aux abords de Merville. La brigade se retire vers Caudescupe.

Le 13, elle se rend à Ilaverskerque, où elle assure le départ de la population sous un vif bombardement, et transporte à bras une vieille paralytique abandonnée dans une maison.

Le 16, toute la brigade, qui a eu trois blessés par éclats d'obus, est envoyée à Dunkerque. x ? Le chef de brigade et trois gendarmes de Merville sont cités à l'ordre.

Le 9 avril, le bombardement surprend la population de La Gorgue et d'Estaire. L'arrivée des fuyards portugais jette la panique dans toutes les agglomérations. Le personnel des deux brigades essaye d'arrêter la débandade. Il est vite débordé.
Toute la journée des patrouilles parcourent les fermes et hameaux, hameaux, la population à partir vers le nord en emmenant les bestiaux et approvisionnements. Le soir seulement, devant le feu des mitrailleuses, les deux brigades se retirent au hameau du « Bleu-Tour ». Le 10 et le 11, elles y restent, venant en aide aux populations attardées. Le 11, elles se retirent à Vieux-Berquin. 12, vers midi, le personnel réuni à la ferme Molleghem s'apprête à partir. Une salve d'obus s'abat sur le groupe, tue le chef de brigade Dupont, d'Estaires, le gendarme Merveille, de La Gorgue, blesse grièvement le gendarme Walpeck, de la même brigade, qui meurt le 17 avril, le chef de brigade de La Gorgue et deux gendarmes, dont un subit l'amputation de la jambe droite; six chevaux sont tués.

Les blessés sont transportés par leurs camarades à une ambulance ambulance voisine. Un nouvel obus broie les jambes du gendarme auxiliaire Mahenc, revenu à la ferme avec un gendarme. gendarme. dernier, blessé lui-même, essaye vainement de transporter camarade, mais ne peut que le signaler à une ambulance t doit l'abandonner mourant sur la route, où son cadavre fut retrouvé quelques jours après. Ce qui reste des deux brigades est dirigé sur Dunkerque.
Quatre médailles militaires, trois citations proclament l'héroïque l'héroïque de ces brigades.

Les circonscriptions plus éloignées du front continuent à subir, subir, jour de l'armistice, l'activité des escadrilles ennemies, ennemies, la puissance destructive des torpilles a encore augmenté.

Le 18 octobre, au cours d'un raid d'avions ennemis, alors que les brigades de Saint-Quentin se réinstallaient dans leur caserne, gendarmes Josse et Deroche sont tués par éclats de bombes, un chef de brigade et trois gendarmes sont blessés grièvement.

A partir du 11 novembre, les brigades rejoignent leurs résidences
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